lundi 25 octobre 2010

Travail d'élève: Flore

Savoir décrire une peinture

Nous écoutons ici le travail de Flore en 3ème SE qu'elle a réalisé sans support particulier en dehors de la projection de l'image, le jour de l'évaluation de la séquence consacrée à l'expression orale discursive spontanée sur une peinture que pouvait choisir l'élève.
Elle a été enregistrée avec un dictaphone numérique.

Elle a choisi une toile acrylique « Retour sur les Massaï », 2008, de Bruno de Nardi, artiste-peintre contemporain de la Meilleraye de Bretagne, sur ce site.

En dehors des aspects grammaticaux et linguistiques habituels, les travaux des élèves étaient évalués sur:
l'utilisation de la méthode vue en classe (nature, style, atmosphère, localisation, plans ...)
* l'utilisation du vocabulaire approprié pour ce type d'exercice
* la fluidité du discours et la flexibilité de l'intervenant
* la mise en contexte du tableau (période artistique, ...)


La séquence a la triple fonction :

- d'entraîner à l'épreuve de certification européenne A2-B1 portant un exposé sur un sujet lié à l'environnement ou aux intérêts personnels de l'élève avec support informatique.
- de pouvoir valider dans la compétence 5 du socle commun, les items : 1) Situer les oeuvres dans leur contexte historique et culturel, savoir analyser une oeuvre d'art en utilisant les méthodes et le vocabulaire appropriés 2) Lire et utiliser différents langages: Identifier la nature du document, les replacer dans leur contexte.
- d'intégrer la SE dans l'histoire de l'art au collège.



Le travail de Flore est structuré, il correspond globalement aux critères d'évaluation définis pour l'évaluation. Nombreux aspects sont perfectibles comme un meilleur développement du style et de l'atmosphère, la déclinaison et l'analyse personnelle qui est trop succincte. Elle ne se facilite pas la tâche en choisissant un tableau contemporain qui ne la relie pas aux écoles de peinture de l'espace germanophone étudiées en classe. La mise en contexte du tableau manque donc à ce bon travail de Flore.


Enregistrement de Flore et son tableau ci-dessous:


Travail d'élève: Eulalie

Savoir décrire une peinture

Nous écoutons ici le travail d'Eulalie en 3ème SE qu'elle a réalisé sans support particulier en dehors de la projection de l'image, le jour de l'évaluation de la séquence consacrée à l'expression orale discursive spontanée sur une peinture que pouvait choisir l'élève.
Elle a été enregistrée avec un dictaphone numérique.

Elle a choisi une huile sur toile "Falaises de craie sur l'île de Rügen",1818,
Winterthur, de Caspar David Friedrich, l'artiste-peintre le plus connu de l'école romantique allemande.

En dehors des aspects grammaticaux et linguistiques habituels, les travaux des élèves étaient évalués sur:
l'utilisation de la méthode vue en classe (nature, style, atmosphère, localisation, plans ...)
* l'utilisation du vocabulaire approprié pour ce type d'exercice
* la fluidité du discours et la flexibilité de l'intervenant
* la mise en contexte du tableau (période artistique, ...)


La séquence a la triple fonction :

- d'entraîner à l'épreuve de certification européenne A2-B1 portant un exposé sur un sujet lié à l'environnement ou aux intérêts personnels de l'élève avec support informatique.
- de pouvoir valider dans la compétence 5 du socle commun, les items : 1) Situer les oeuvres dans leur contexte historique et culturel, savoir analyser une oeuvre d'art en utilisant les méthodes et le vocabulaire appropriés 2) Lire et utiliser différents langages: Identifier la nature du document, les replacer dans leur contexte.
- d'intégrer la SE dans l'histoire de l'art au collège.



Le travail d'Eulalie est très bien structuré, il correspond aux critères d'évaluation définis pour l'évaluation. Nombreux aspects sont perfectibles comme la déclinaison et l'analyse personnelle trop succincte. Le contexte romantique n'est pas développé, c'est la petite faiblesse de ce bon travail.


Enregistrement d'Eulalie et son tableau ci-dessous:


Travail d'élève: Marie

Savoir décrire une peinture

Nous écoutons ici le travail de Marie en 3ème SE qu'elle a réalisé sans support particulier en dehors de la projection de l'image, le jour de l'évaluation de la séquence consacrée à l'expression orale discursive spontanée sur une peinture que pouvait choisir l'élève.
Elle a été enregistrée avec un dictaphone numérique.

Elle a choisi une huile sur toile de Bernadetta Cecchin, artiste-peintre contemporain des Alpes maritimes à Mougins.

En dehors des aspects grammaticaux et linguistiques habituels, les travaux des élèves étaient évalués sur:
l'utilisation de la méthode vue en classe (nature, style, atmosphère, localisation, plans ...)
* l'utilisation du vocabulaire approprié pour ce type d'exercice
* la fluidité du discours et la flexibilité de l'intervenant
* la mise en contexte du tableau (période artistique, ...)


La séquence a la triple fonction :

- d'entraîner à l'épreuve de certification européenne A2-B1 portant un exposé sur un sujet lié à l'environnement ou aux intérêts personnels de l'élève avec support informatique.
- de pouvoir valider dans la compétence 5 du socle commun, les items : 1) Situer les oeuvres dans leur contexte historique et culturel, savoir analyser une oeuvre d'art en utilisant les méthodes et le vocabulaire appropriés 2) Lire et utiliser différents langages: Identifier la nature du document, les replacer dans leur contexte.

- d'intégrer la SE dans l'histoire de l'art au collège.



Le travail de Marie est très bien structuré, il correspond aux critères d'évaluation définis pour l'évaluation même si le choix de l'artiste lui enlève la possibilité de mettre en contexte le tableau avec une période de l'histoire de l'art étudiée en classe. Parmi les prestations entendues jsuqu'à maintenant, c'est le travail qui est le plus personnel car il comporte une prise de position de sa part sur notre époque contemporaine en fin de prestation. Nombreux aspects sont perfectibles comme la fluidité et la déclinaison. Elle a remarqué le costume traditionnel du marchand ambulant, mais elle n'a pas détecté le contexte type Forêt-Noire auquel faisaient allusion les maisons et le fort taux d'enneigement. On sent qu'elle a choisi un tableau dont le message lui plaît bien.



Enregistrement de Marie et son tableau ci-dessous:



Travail d'élève : Pierre

Savoir décrire une peinture

Nous écoutons ici le travail de Pierre en 3ème SE qu'il avait réalisé sans support particulier en dehors de la projection de l'image, le jour de l'évaluation de la séquence consacrée à l'expression orale discursive spontanée sur une peinture que pouvait choisir l'élève.
Il a été enregistré avec un dictaphone numérique.

Il a choisi le tableau de Monet ci-dessous.

En dehors des aspects grammaticaux et linguistiques habituels, les travaux des élèves étaient évalués sur:
l'utilisation de la méthode vue en classe (nature, style, atmosphère, localisation, plans ...)
* l'utilisation du vocabulaire approprié pour ce type d'exercice
* la fluidité du discours et la flexibilité de l'intervenant
* la mise en contexte du tableau (période artistique, ...)


La séquence a la double fonction :

- d'entraîner à l'épreuve de certification européenne A2-B1 portant un exposé sur un sujet lié à l'environnement ou aux intérêts personnels de l'élève avec support informatique.
- de pouvoir valider dans la compétence 5 du socle commun, les items : 1) Situer les oeuvres dans leur contexte historique et culturel, savoir analyser une oeuvre d'art en utilisant les méthodes et le vocabulaire appropriés 2) Lire et utiliser différents langages: Identifier la nature du document, les replacer dans leur contexte.

La marge de progression est énorme car il n'a pas complètement suivi la méthode. Il est passé directement aux plans et aux couleurs. Le côté personnel à la fin est intéressant, mais pas assez exploité malheureusement. Le côté éducatif conjoint de l'activité scolaire et la visite de l'exposition Monet qu'il fera à Paris pendant les vacances avec sa famille l'aideront à bien faire la différence entre l'impressionisme et l'expressionisme ! Le dernier est, en effet, loin d'être réaliste! On a ici un exemple caractéristique de prestation correcte, perfectible, trop synthétique; en outre, la tonalité est un peu monocorde.

Enregistrement de Pierre et l'image:



Travail d'élève: Camille

Savoir décrire une peinture

Nous écoutons ici le travail de Camille en 3ème SE qu'elle avait réalisé sans support particulier en dehors de la projection de l'image en partant d'internet, le jour de l'évaluation de la séquence consacrée à l'expression orale discursive spontanée sur une peinture que pouvait choisir l'élève.
Elle a été enregistrée avec un dictaphone numérique.


Camille a choisi un fond d'écran du site memoclic.

En dehors des aspects grammaticaux et linguistiques habituels, les travaux des élèves étaient évalués sur:
l'utilisation de la méthode vue en classe (nature, style, atmosphère, localisation, plans ...)
l'utilisation du vocabulaire approprié pour ce type d'exercice
la fluidité du discours et la flexibilité de l'intervenant
la mise en contexte du tableau (période artistique, ...)

  • La séquence a la double fonction :

    - d'entraîner à l'épreuve de certification européenne A2-B1 portant un exposé sur un sujet lié à l'environnement ou aux intérêts personnels de l'élève avec support informatique.
    - de pouvoir valider dans la compétence 5 du socle commun, les items : 1) Situer les oeuvres dans leur contexte historique et culturel, savoir analyser une oeuvre d'art en utilisant les méthodes et le vocabulaire appropriés 2) Lire et utiliser différents langages: Identifier la nature du document, les replacer dans leur contexte.


Camille ne s'est pas facilité la tâche en prenant un document iconographique moderne, hors périodes artistiques traitées en classe. Une peinture moderne n'est pas forcément plus facile à interpréter qu'un tableau classique. Camille vient d'en faire l'expérience. Les fautes de langue sont très nombreuses, mais la fluidité et la clarté du discours compensent un peu cette carence linguistique. Il manque quelques aspects technqiues, mais l'ensemble est un bon début car son auto-évaluation est excellente. Elle écrit: " Je relève beaucoup de fautes d'article et de déclinaison. j'ai parlé du paysage, puis des couleurs, et à nouveau du paysage (=mélange des différentes parties).
L'analyse était très petite, presque inexistante si l'on ne faisait pas attention. Enormément de "euh", "euhm" .


Enregistrement de Camille et l'image:



Travail d'élève: Cécile

Savoir décrire une peinture


Nous présentons en bas de l'article le travail de Cécile en 3ème SE qu'elle avait réalisé avec une présentation powerpoint le jour de l'évaluation de la séquence consacrée à l'expression orale discursive spontanée sur une peinture que pouvait choisir l'élève. Elle a été enregistrée avec un dictaphone numérique.

Cécile a choisi une huile sur toile du Caravage "La Vocation de saint Matthieu" (1599 - 1600),exposée à l'Église Saint-Louis-des-Français de Rome.


En dehors des aspects grammaticaux et linguistiques habituels, les travaux des élèves étaient évalués sur:



  • l'utilisation de la méthode vue en classe (nature, style, atmosphère, localisation, plans ...)

  • l'utilisation du vocabulaire approprié pour ce type d'exercice

  • la fluidité du discours et la flexibilité de l'intervenant

  • la mise en contexte du tableau (période artistique, ...)


La séquence a la double fonction :




  • d'entraîner à l'épreuve de certification européenne A2-B1 portant un exposé sur un sujet lié à l'environnement ou aux intérêts personnels de l'élève avec support informatique.

  • de pouvoir valider dans la compétence 5 du socle commun, les items : 1) Situer les oeuvres dans leur contexte historique et culturel, savoir analyser une oeuvre d'art en utilisant les méthodes et le vocabulaire appropriés 2) Lire et utiliser différents langages: Identifier la nature du document, les replacer dans leur contexte.


Nous félicitons Cécile pour son travail très bien organisé, il répond aux attentes de l'évaluation critériée, la langue comporte encore des erreurs sur des structures simples, encore normales pour le niveau de 3ème; la longueur de l'exposé l'a empêchée de réciter un texte par-coeur. le stress l'a également fait déraper sur des mots qu'elle connaît bien par ailleurs comme "rechts" ou "warme Farben".

Il manque peut-être la mise en contexte du tableau avec l'esprit baroque, période que la séquence en classe avait néanmoins moins traitée car cette période n'est pas très représentative de l'esprit artistique allemand en peinture contrairement à l'architecture. Le seul peintre baroque quelque peu connu de l'espace germanophone est Johann Heinrich Schönfeld.

(Cécile a beaucoup bougé pendant l'oral, on entend beaucoup de bruit de fond, mais elle est très compréhensible)



dimanche 24 octobre 2010

Travaux d'élèves: expliquer un chemin 4SE

A vous de vous faire une idée!
Les parents pourront déjà un peu se rendre compte de ce que font leurs enfants en écoutant les travaux d'évaluation de la 4ème SE ci-dessous sur le thème "Einen Weg beschreiben" après une séquence de 2 semaines.

Critères d'évaluation:
- faits de langue : placer le verbe, maîtriser la formule de politesse, ne pas confondre rechts et nach rechts
- lexique: connaître les concepts propres à cette situation de communication quotidienne et les faire savoir par le dialogue. Introduire des points de repères.
- fluidité : les élèves avaient le droit de préparer des situations à la maison. Donc il fallait éviter la lecture et l'aspect trop flagrant du par-coeur récité.
- Réalisation de la tâche: donner la forme voulue et y mettre l'intonation correspondante.

L'évaluation aboutit au constat suivant:
Niveau fragile pour quelques-uns (A1), pour les autres : A2-. Trop de fautes de place de verbes, phrases parfois désarticulées.
Seuls 4 atteignent le niveau A2-B1.

Ce sont leurs premières interventions en classe pour ce type d'activité. On remarque vraiment un accent très français pour la majorité, une réalisation de la tâche trop moyenne. Il manque la diversité dans les contenus, la fluidité est moyenne, les fautes de grammaire sont très inquiétantes chez certains vu qu'on est en section européenne. Il faut continuer ce type de tâche pour permettre de progresser dans la stabilité du discours et d'avoir envie d'être personnel dans la réalisation d'une tâche. Il faut faire un effort sur la prononciation.

Dialogue 1
Dialogue 2
Dialogue 3
Dialogue 4
Dialogue 5
Dialogue 6
Dialogue 7
Dialogue 8
Dialogue 9 et 10
Dialogue 11

samedi 23 octobre 2010

Echos voyage article 12 : effet foehn

L'effet foehn





Vue chanceuse du massif des Hohe Tauern depuis la télécabine du Dachstein

Photo de Lucas Pin.

Vous pouvez consulter l'article de wikipedia pour savoir ce qu'est l'effet foehn (http://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_de_foehn).

En tout cas, la vue était impressionnante sur les plus hauts sommets d'Autriche qui dépassent tous les 3000 m d'altitude.

Grossglockner (Glockner), 3 798 m
Glocknerwand (Glockner), 3 721 m
Grossvenediger (Venediger), 3 674 m
Grosses Wiesbachhorn (Glockner), 3 564 m
Romariswandkopf (Glockner), 3 508 m
Dreiherrnspitze (Venediger), 3 499 m
Rötspitze (Venediger), 3 496 m
Simonyspitze (Venediger), 3 481 m
Malhamspitzen (Venediger), 3 373 m
Hoher Eichham (Venediger), 3 371 m
Johannisberg (Glockner), 3 460 m
Hochgall (Rieserfern), 3 436 m
Klockerin (Glockner), 3 422 m
Grosser Geiger (Venediger), 3 360 m
Hochalmspitze (Ankogel), 3 360 m
Ruthnerhorn (Rieserfern), 3 358 m
Hohe Riffl (Glockner), 3 346 m
Petzeck (Schober), 3 283 m
Roter Knopf (Schober), 3 281 m

C'est dans les Hohe Tauern qu'il y a le plus grand glacier d'Autriche, la Pasterze, d'environ 9 km de long.

Echos voyage article 11 : glacier






Le glacier du Dachstein.






La journée du glacier est celle qui a marqué le plus les élèves sur tout le séjour. Depuis plus de 12 ans qu'une classe de Saint-Antoine part dans le massif du Dachstein, c'est la première fois que les conditions climatiques ont permis au groupe de faire une marche sur le glacier. Elle a été écourtée par l'arrivée de nuages menaçants (qu'on voit sur la photo), mais nous avons eu l'occasion de prendre un énorme bol d'air, de savourer le calme de l'altitude et d'apprécier les effets impressionants de la différence de climat entre la vallée à 511 m et le glacier à 2800 m d'altitude. Le sentier qui mène à l'observatoire du Dachstein est pisté et dammé avec un balisage de sécurité pour signaler les crevasses.


On peut visiter depuis deux ans le palais de glace. En fait il s'agit de l'intérieur du glacier où l'on peut découvrir des sculptures de glace et jeter un coup d'oeil dans une crevasse en A du glacier.
Voici le groupe avant la montée au glacier (Photo Lucas P.)






dimanche 3 octobre 2010

Echos voyage article 10 : les états de l'eau

Activité interactive et utilisation des connaissances du programme de 5ème en physique-chimie. Collaboration interdisciplinaire avec les professeurs de physique.
Les états de l'eau

L'ensemble du voyage requérait une bonne connaissance active des différents états de l'eau car nous les avons tous vécus et constatés sur le terrain.

a) La vaporisation
On a pu observer l'évaporation en général, mais aussi l'évapotranspiration au-dessus des forêts, très nettement en-dessous de la ligne de formation des nuages. Pendant tout notre séjour la ligne de formation des nuages est restée bloquée à environ 1100 m. Il était impossible de voir les sommets.

En revanche, l'effet de foehn est arrivé le jeudi pour notre plus grande joie car il a dégagé tous les sommets des Hautes Tauern et nous a permis de marcher sur le glacier du Dachstein. L'effet de foehn est un phénomène météorologique créé par la rencontre de la circulation atmosphérique et du relief quand un vent dominant est entraîné au-dessus d'une chaîne montagneuse et redescend de l'autre côté après l'assèchement de son contenu en vapeur d'eau.

b) la solidification

En visitant la grotte de glace dans le massif karstique du Krippenstein, on a admiré ce que peut provoquer le gel progressif de l'eau de fonte et de pluie s'infiltrant dans des cavités refroidies par des courants d'air froids pendant l'hiver. La forme de la grotte et la température de la roche ambiante contribuent à donner un contexte propice au maintien de la glace sur toute l'année.


c) la condensation liquide et solide

Nous avons eu un peu de pluie, sans que cela n'affecte nos visites, mais en revanche, nous avons pu observer les premières chutes de neige fraîche sur le glacier du Dachstein où les dammeuses ont fait leurs rondes pour préparer les pistes de ski et le chemin de randonnée vers la Dachsteinwarte que nous avons emprunté.

Les grilles du sol de la terrasse à la sortie de la station du Krippenstein étaient tellement givrées qu'on aurait cru être sur une patinoire.

Nous avons également vécu un phénomène qui a surpris les élèves: le brouillard sur le plateau s'est cristallisé quasi instantanément et a donné lieu à des mini-précipations qui rappellent les grélons. Le bruit sur le toit de la télécabine était bizarre et inquiétant.

d) la fusion

1) Le groupe de 4ème parti en juin n'a pas pu voir la grosse flaque d'eau dans l'une des grottes célèbres de la Eishöhle où la couche de glace atteint 25 m d'épaisseur. On ne pourrait pas croire que toute cette glace puisse fondre. Et pourtant, à cause du transfert thermique, l'eau d'infiltration et les courants plus chauds de l'été constribuent à faire fondre une partie de la spéléoglace.

2) Nous avons fait l'expérience du glaçon dans un verre d'eau rempli à rabord. Nous avons observé que l'eau n'a pas débordé. Cela nous a amené à rappeler que l'eau est une matière très particulière dont la densité est la plus élevée, non pas à 0° C comme de nombreux éléments, mais à 3,98 °C . La glace ayant une densité moindre, elle prend donc plus de volume dans le ver d'eau que l'eau; Une fois fondu, le glaçon libère donc en quelque sorte de la place.

Echos voyage - article 9 - le gradient thermique adiabatique

Activité collective interactive pendant le cours du soir :

Quelle formule mathématique sans prétention d'exactitude parfaite pourrait calculer la différence de température entre un point dans la vallée et un autre en altitude?

Conséquence pratique: nous partons le matin à une température donnée à l'hôtel, comment dois-je m'habiller si je monte à 2700 m d'altitude?

Après avoir échangé ensemble sur les différents facteurs qui agissent sur les changements de température causés par l'altitude (sans entrer dans les détails de la composition de l'air, de facteurs influant sur la température), le groupe a retenu les éléments suivants:


- il faut connaître l'altitude des deux points.
- il faut connaître la température de la vallée où est l'hôtel.
- il faut savoir à quelle vitesse la température baisse sur quelle distance quand on monte en altitude.

Pour le dernier point, le professeur explique qu'on parle de gradient thermique adiabatique (très important en météorologie et navigation aérienne ou maritime). Il est variable suivant les reliefs, la latitude, les masses d'air etc.

Par commodité, on l'a fixé au début à - 1°C pour 100 m. Le taux moyen souvent mentionné est de - 6° C / km. Mais dès que la pression atmosphérique change, ce gradient varie fortement.

Deux tendances se dégagent dans le groupe :
- ceux qui recherchent une formule linéaire
- ceux qui procèdent par déduction et arrivent à peu de chose près à une température

Ausgehend von :

- der Höhe des Tals = H1
- der Höhe des Gipfels = H2
- dem atmosphärischen Temperaturgradient bei 1 °C je 100 m = g
- der Temperatur unten im Tal beim Hotel = x
- der zu berechnenden Temperatur auf dem Gipfel = y


ergibt sich die Formel:




Die Höhe von Hallstatt beträgt 511 m ü. A., die Hunergkogel-Station liegt bei 2686 m. Man nehme einen Temperaturgradient von 0.68°C und eine Temperatur im Tal bei 12° C.
y = 12 - [ (2686-511)/100 x 0,68]
y = 12 - [21,75 x 0,68]
y = 12 - 14,79
y = - 2,79 ° C

Wir müssen einen dicken Anorak, eine Wollmütze mitnehmen!!!
Le panneau d'affichage de la station indiquait -2 ° C, on peut penser que cela tient au fait que nous ne connaissons pas le gradient thermique exact pour ce secteur et la configuration atmosphérique locale. Mais on n'était pas bien loin !
Pour aller plus vite, d'autres élèves moins attirés par la formule linéaire, ont globalement calculé le nombre d'intervalles de 100 m entre l'altitude H1 et H2 et l'ont mulitplié par un gradient commode à - 1 ° C. On retranche ensuite presque la moitié pour se rapprocher d'une tendance (0.6° C est en effet plus proche de 0,5 °C que de 1°C) .
H2 - H1 = 2686 - 511 = 2175 m de différence, soit environ 22 intervalles de 100 m, soit 22° à retirer. 12 - 22= -10 soit environ - 4 °C au point le plus haut.
C'est un peu plus froid qu'avec la formule, mais on a également compris qu'on aurait froid en altitude cette journée-là!

Echos voyage article 8 concepts appris: sel et histoire

Journée thématique du mercredi 29.09.10

demi-journée thématique : sel

Saline (die Saline) : entreprise de production du sel

Halite (das Steinsalz) : appelée également sel gemme, c’est un dépôt de minerai contenant une grosse concentration de sel comestible. C’est un sel de terre comme à Hallstatt.

Puits salé (die Solequelle) : puits ou source dont l’eau contient une quantité de sel plus ou moins importante. On extrayait le sel par ébullition dans des chaudières chauffées au bois.

Saumure (die Sole) : liquide fortement saturé en sel.

Saumoduc (die Soleleitung) : Un saumoduc est une canalisation destinée à transporter de la saumure. A Hallstatt, ils furent en bois pendant des siècles.

Flottage (die Flößerei) : Le flottage du bois est l'une des plus anciennes méthodes de transport sur de longues distances en utilisant la pente naturelle des cours d’eaux.

Demi-journée thématique: protohistoire et histoire médiévale

La culture de Hallstatt : le premier âge du fer est une période succédant à l'âge du bronze final et précédant la période de La Tène ou Second âge du fer (fin de la Protohistoire). Il tire son nom de celui d'un site archéologique qui se trouve à Hallstatt dans le Salzkammergut en Autriche.

Fibule (die Fibel) : une agrafe, généralement en métal, qui sert à fixer les extrémités d'un vêtement. Elle est généralement considérée comme l'ancêtre de l'épingle de sûreté.

Privilège (das Privileg, das Privilegienrecht) : une disposition juridique conférant un statut particulier. A Hallstatt, les sauniers avaient des privilèges par rapport aux autres catégories professionnelles en raison de la pénibilité de leur travail.

Franchise (das Stadtrecht) : Au Moyen Âge, les franchises étaient accordées aux villes par des chartes octroyées par les souverains (ducs, rois, empereurs) et leur garantissaient la jouissance d'un certain nombre de libertés. Les habitants étaient très attachés à ces franchises, et prenaient soin de les faire confirmer, chaque fois que cela était nécessaire.

Ossuaire (das Beinhaus, der Karner) : Dans les cimetières d'Europe, on trouve des ossuaires sous la forme de petites chapelles, destinées à recevoir les ossements que l'on a exhumés des tombes dont la concession a expiré, lorsque la place vient à manquer pour inhumer de nouveaux défunts. C’est le cas à Hallstatt.

Echos voyages article 7 concepts appris : tectonique

Thématique: Tectonique des plaques

Tectonique des plaques (Die Plattentektonik): Ensemble des mouvements et des dislocations agissant sur les plaques plus ou moins rigides qui constituent la lithosphère.
lithosphère (Die Lithosphäre) : Désigne l’enveloppe solide de la Terre constituée par la croûte et le manteau supérieur et divisée en plusieurs plaques qui se déplacent les unes par rapport aux autres.

Orogénèse (Die Gebirgsbildung, Orogenese): ensemble des événements aboutissant à la formation d’un système montagneux

Océan Thétys (die Thetys) : L'océan Téthys est un paléo-océan (donc qui n’existe plus) qui s'est ouvert d'Est en Ouest du Permien supérieur au Jurassique moyen. Il s'est formé à travers la Pangée, séparant les continents Gondwana au Sud, et Laurasia au Nord. C’est lui qui est à l’origine des sédiments et des fossiles du Dachstein.

Nappe de charriage (Die Überschiebung): ensemble de terrains qui a été déplacé et est venu recouvrir un autre ensemble dont il était très éloigné à l'origine (suite à orogénèse ou mouvement tectonique ). C’est le cas de la nappe à l’origine des Alpes calcaires du Nord dont le Dachstein est le dernier massif à l’Est.

Echos voyage article 6: concepts appris glacier

Demi-journée thématique sur le glacier :


Karst glaciaire (der Glaziokarst) : karst dont l’origine de l’érosion provient essentiellement des glaciers à l’époque des glaciations. Sont caractéristiques de ce karst les dolines plates, les grands gouffres verticaux et les les chevauchements de couches érodées.

cryoclastie (die Frostsprengung, Kryoklastie, Gelifraktion) : La cryoclastie( ou gélifraction) est un processus qui altère le sol rocheux par des cycles de gel et de dégel de l'eau à l'intérieur du sol., essentiellement des fissures.

Zone d’alimentation (das Nährgebiet): partie supérieure du glacier où la neige tombe suffisamment dans l’année pour alimenter et faire survivre le glacier.

Zone d’ablation (das Zehrgebiet) : zone inférieure du glacier où la neige, le névé et la glace fondent en quantité plus ou moins importante pendant la saison chaude.

Cirque (das Kar, der Gletscherkessel) : une dépression de forme semi-circulaire, entourée de versants raides, que l’on trouve en montagne, qui est ou qui a été occupée par un bassin d’alimentation glaciaire.

Vallée en U (das Trogtal) : vallée glaciaire, en auge, ou auge glaciaire, avec des flancs abrupts et un fond plat qui s’oppose à la vallée en V d’origine fluviatile.

Crevasse en V (Die V-förmige Gletscherspalte): crevasse d'un glacier dont la partie la plus large est au sommet du glacier, plus ou moins visible suivant la taille ou la couche de neige par dessus (Schneebrücke)

Crevasse en A (Die A-förmige Gletscherspalte) : crevasse à l'intérieur du glacier, généralement invisible depuis le sommet du glacier, elle se forme au moment où le glacier franchit un obstacle du sous-sol.

Echos voyage article 5: concepts appris karst

Les concepts appris pendant le séjour

Demi-journée thématique : paysage karstique

Karst (der Karst): un karst est un massif calcaire dans lequel l’eau a creusé de nombreuses cavités. On parle de massifs ou reliefs karstiques

Lapiaz (die Karre) : forme d’érosion de la roche résultant d’un ruissellement (formes : rigoles, fissures, crevasses). On en trouve beaucoup sur le plateau du Krippenstein.

Grotte (die Höhle) : cavité souterraine de taille variable dont l’ouverture éventuelle est le plus souvent dans la paroi.

Gouffre (der Schacht) : une cavité souvent d'origine karstique dont l'entrée s'ouvre dans le sol (par opposition à une caverne ou une grotte.

Doline (die Doline) : Dépression du terrain due à la dissolution de la roche mère. Dans le karst, elle prend souvent une forme ronde en entonnoir.

Fissure: (Der Riss / der Spalt / die Fuge) : petite fente, entaille dans la roche jouant un rôle important dans l’infiltration des eaux de pluie ou de fonte.

Ponor (die Schwinde) : Un ponor est un trou par lequel les eaux peuvent s'évacuer dans le sous-sol.

Gorge (die Klamm) : forme d’érosion du sol rocheux caractérisée par des falaises très hautes plus ou moins inaccessibles.

Exsurgence (ou résurgence) (die Karstquelle) : il s’agit d’une source dont l'eau provient d'une rivière ou d'un réseau endogène d'un massif, généralement calcaire, comme au Dachstein.

Ravinement (Die Rinnenerosion, Grabenerosion): Sillons creusés sur les terrains en pente par les eaux de ruissellement.

Phase expérimentale:
Pour mieux se rendre compte de la nature friable du calcaire, le groupe a ramassé des échantillons de roche sur place. Pendant le cours du soir, le professeur a mélangé ces pierres avec d'autres exemplaires (gneiss, granit, grès des Vosges). Les professeurs de chimie a donné de l'acide chloridrique dont un groupe d'élèves a déposé une goutte sur chaque pierre.
Seules les pierres calcaires ont réagi en moussant au contact de l'acide.

A notre grande surprise, le groupe de travail a rapidement trouvé l'origine de l'acidité dans le cas de l'érosion du calcaire du Dachstein dans la nature. Il y a un lien avec le CO2!
En effet, il y a dissolution du dioxyde de carbone et dissociation aqueuse de l'acide carbonique.

samedi 2 octobre 2010

Echos voyage article 4 : grotte de glace






La glace n'est pas toujours d'origine glaciaire! Dans le massif du Dachstein comme dans celui du Tennengebirge, on peut visiter des grottes envahies de glace. Le phénomène est rare, il n'y en a que quelques-unes dans le monde, mais déjà trois en Autriche dans le même secteur.

Ecoutons la réaction d'une élève de 4ème 3

L'équilibre est fragile. La moindre variation de la température moyenne annuelle à l'extérieur de la grotte ferait fondre la glace à l'intérieur. Il faut éviter de penser que la grotte se remplit de glace en hiver et qu'elle fond en été. En réalité, les eaux d'infiltration et de fonte gèlent au printemps et le pic de fonte est vers fin septembre. Néanmoins il gèle plus d'eau qu'il n'en fond pour l'instant. Les facteurs favorables au gel de l'eau d'infiltration sont la circulation d'air froid et d'air chaud en alternance suivant les saisons, la roche, la forme de la grotte et la température annuelle moyenne à l'entrée de la grotte.
(Photos de Lucas Pin)

Echos voyage article 3: le sel à Hallstatt

Le sel est très présent pendant un séjour à Hallstatt. Le nom du lieu contient le nom d'origine celtique "haal" signifiant "sel".
La mine de sel de Hallstatt est la plus ancienne au monde encore active puisqu'on y a retrouvé des traces d'exploitation depuis 7000 ans. Elle est liée à la culture dite "de Hallstatt", phase transitoire entre l'âge de bronze et l'âge de fer. C'est un scientifique suédois qui a proposé au XIXème siècle l'appellation éponyme de Hallstatt pour nommer l'âge de fer I après la découverte spectaculaire de milliers de tombes dans la vallée haute au-dessus du village.

On écoute des réactions d'élèves de 4ème 3 et 4.

Elève 1
Elève 2
Elève 3
Elève 4

Les élèves ont également découvert que la Moselle actuelle faisait partie du territoire d'expansion de la culture de Hallstatt dans sa partie la plus à l'ouest. Notre département partage également avec Hallstatt l'exploitation du sel à l'âge de fer, mais par une technique différente: le puits salé et le briquetage.

Echos voyage article 3 : Notre Jutel

Où logions-nous?
Im Jutel Obertraun. Ecoutons un élève de 4ème 4 nous en parler.

Ecouter l'élève


Contexte: (socle commun) entraînement à l'invertion en public, exprimer une impression et adopter une démarche cohérente et structurée pour arriver à un résultat ou une démosntration. Il s'agit pour tout le monde d'une première expérience. Nous avons donc surtout travaillé les aspects techniques indépendamment de la langue. Merci de votre compréhension

Echos voyage article 2

Comment se déroule une journée au Jutel ?

Deux élèves de 4ème 4 nous racontent le planning d'une journée type pendant notre séjour.


Ecouter l'élève1 Ecouter l'élève 2


Contexte: (socle commun) entraînement à l'invertion en public et adopter une démarche cohérente et structurée pour arriver à un résultat ou une démosntration. Il s'agit pour tout le monde d'une première expérience. Nous avons donc surtout travaillé les aspects techniques indépendamment de la langue. Merci de votre compréhension

vendredi 1 octobre 2010

Echos voyage article 1 : socle commun

Les voyages permettent d’évaluer certaines compétences du socle commun, celui de l’Autriche a porté sur les compétences suivantes :

Compétence 3 - Les principaux éléments de mathématiques et la culture scientifique et technologique

- Raisonner, argumenter, démarche expérimentale (C3)

Compétence 6 - Les compétences sociales et civiques

- Respecter les règles de la vie collective

- Comprendre l’importance du respect mutuel et accepter toutes les différences.

- Respecter comportement favorables à sa sécurité

Compétence 7 - L’autonomie et l’initiative

- Manifester curiosité, créativité, motivation, à travers des activités conduites ou reconnues par l’établissement.
- Assumer des rôles, prendre des initiatives

Les deux professeurs ont d’abord procédé à une première évaluation sur la base de leurs observations sur le terrain, puis ils ont reçu les élèves un par un pendant un quart d’heure à l’avant du bus durant le trajet de retour. Ce fut un échange informel sur les points positifs et négatifs du travail et du comportement, sur les aspects où les progrès sont souhaités et facilement réalisables.

Il était important pour les évaluateurs de vérifier que les élèves avaient conscience de leurs compétences réussies ou non validables dans l’immédiat. Il a été remarqué que certains élèves doivent continuer à s’entraîner à s’auto-évaluer, à s’exprimer sur soi sans excès dans un sens comme dans l’autre.
Nous espérons qu’ils tiendront compte des remarques et des conseils que nous avons dispensés pendant cet entretien.

En résumé :
100% des élèves ont validé le respect des règles de sécurité
58% des élèves ont validé le respect mutuel et l’acceptation des différences
58% des élèves ont validé la manifestation et l’expression de leur motivation/ intérêt
50% des élèves ont validé le respect des règles de vie collective
41 % des élèves ont validé la compétence sur la prise d’initiative
25 % ont validé la compétence sur le raisonnement et l’argumentation

On a remarqué que le groupe de SE de cette année est parti pratiquement un an plus tôt que d'habitude, en fin de 5ème plus qu'en fin de 4ème.

Mais globalement, le groupe a été très sympathique, l'ambiance a été positive, de nombreux élèves furent très communicatifs et charmants. Nous espérons que les élèves sauront tirer profit de cette expérience. Il y aura d'autres voyages et sorties dans d'autres matières pour valider les compétences manquantes. Il est important que chacun sache prenne ses repères en fonction de situations vécues.

mercredi 29 septembre 2010

Journée de mercredi

(Pardon pour les fautes de frappe et autres! Clavier vieillissant et curseur touché par un trojan ou autre ver! Touche espacefatiguée! )

La décourverte de la mine de sel fut très appréciée, le quartier libre également. Il a plu, mais pas trop, comme d'habitude, la définition d'un bon équipement contre la pluie varie selon les jeunes ou les familles. Certains se contentent d'une veste de survêtement quand d'autres ont bien prévu le coup. Heureusement, il n'y a pas eu de pluie continue, donc pas de soucis.

Demain le temps devrait être meilleur. Espérons-le, car nous voulons descendre d'un alpage en carting sur 7 km le matin puis monter sur le glacier à 2700 m pour voir le palais de glace.

Mardi, la randonnée thématique a été supprimée car on avait une vue 1,50 m et le brouillard se transformaiot quasi spontanément en neige ou grêlons qu'on entendait sur la cabine.

Le premier test a été écrit hier soir sur l'erosion karstique et sur le gradient thermique, le devoir de maths a été fait le matin à 8h00 en entendant en vain que les nuages se lèvent.

Ce soir, autre contrôle sur les salines.
L'accent autrichine perturbe les élèves!

lundi 27 septembre 2010

Bien arrivés

Le groupe estbien arrivé à destination. Aucun bouchon sur le trajet, mais les jeunes ont très souvent demandé quand on arrivait.

Il est 22h20,les élèves viennent d'être envoyés dans leur chambre. Nous avons joué à la balle au prisonnier et à dix sur le terrain de sport éclairés par des gros spots.

Le cours de ce soir a porté sur la physique et la géologie:
1) une démarche d'investigation sur laprésence de glace dans lagrotte visitée demain,hormis le facteur "glacier". Hypothèsesà infirmer ou confirmer avec le guide demain.
2) La masse volumique et les différences de volume entre glace et eau. (Densité max. de l'eau à 3,98 ° C)
3) Où sommes-nous? La tectonique des plaques, l'océan Thétys,l'orogénèse.

Demain: Grotte de glace, sentier pédagogique du karst

dimanche 26 septembre 2010

Das Jutel der 4ème SE

Grüß Gott zusammen !

Die 8c und 8d werden sich in Hallstatt-Obertraun in dem Jutel von dem 27.09.2010 bis zum 01.10.2010 aufhalten.

Hier die Koordinaten:

Jutel Obertraun
Winkl 26, 4831 Obertraun, Autriche

Telefon Rezeption : +43 6131 360

Fax. +43-6131-3604

obertraun@jutel.at

Wir hoffen auf ein mildes und "verständnisvolles" Wetter!!!

Frau Suhr ist leider kurz vor der Abfahrt krank geworden, sie wird von Frau Mazerand vertreten.

SERVUS

mardi 21 septembre 2010

Interdisciplinarité

Notre voyage sera marqué cette année par plus d'interdisciplinarité.

1) Comme nous disposerons d'une salle réservée pour le groupe à la semaine dans l'auberge, nous pourrons faire le contrôle de mathématiques qui n'aurait été fait que par les élèves ne partant pas au voyage. Ainsi, il n'y aura pas de jaloux!
Nous avons eu un entretien avec le professeur de mathématiques des deux classes qui nous a conseillé sur la démarche la plus adéquate en cycle central pour faire calculer les différences de températures entre la vallée et le sommet de la montagne sans recourir à une formule linéaire trop complexe. Ainsi, les élèves comprendront par eux-mêmes avant de partir le matin que la polaire est plus que nécessaire !!

2) Le professeur d'EPS des deux classes souhaite participer au projet en intégrant l'atelier qu'il pratique actuellement: le handball. Comme le soir, les élèves se détentent souvent en jouant surles terrains de sport, les élèves seront chargés de transmettre aux professeurs accompagnateurs ce qu'ils ont appris en EPS en intervenant de manière organisée et en faisant des démonstrations.
Par ailleurs, pour éviter d'emprunter à l'hôtel des balles et des raquettes de tennis de table avec caution, l'équipe d'EPS nous prêtent aimablement le matériel dont nous avons besoin.

3) L'équipe de physique-chimie a conseillé le professeur de SE pour organiser son atelier "glace" et "érosion" afin de préparer la visite de la Grotte de Glace. Elle fournit le matériel nécessaire pour réaliser de petites expériences pendant le cours de préparation la veille.

4) Le professeur de SVT intégrera les aspects du voyage liés à la tectonique des plaques au moment où elle abordera le chapitre au troisième trimestre. Dans une démarche spiralaire, elle utilisera les expériences des élèves comme éléments déclencheurs.

5) Finalement, l'histoire-géographie est la plus représentée puisque notre accompagnateur sera Mme Suhr; elle assurera des mini-cours sur le terrain pour tous les aspects liés à la formation des paysages glaciaires et postglaciaires, les activités humaines en zone montagnarde (influencées par la topographie, le climat, les sols..) Elle assurera également un premier contact avec l'âge de fer et la société médiévale pendant le briefing du soir avant la visite de la mine de sel le lendemain. Et elle intervient à tout moment sur le terrain par de brèves explications pour compléter, faire déduire, recadrer ou faire réflechir les élèves en contexte.

Il y aura également des contrôles sur table sur les sujets d'histoire-géographie.

Les élèves reviendront donc avec des notes et nous procéderons à l'observation de chaque élève pour valider certains points du socle commun, notamment pour les compétences humanistes et civiques (n° 6 et 7) .

vendredi 3 septembre 2010

Annonce: Voyage en Autriche 4ème

La section européenne 4ème partira du 27.09.2010 au 01.10.2010 à Hallstatt, massif du Dachstein. Il s’agit d’un site classé patrimoine mondial de l’humanité de l’UNESCO.

Habituellement, la section européenne partait en juin pour ce voyage pour des raisons climatiques. Cette fois, au lieu de préparer les élèves au séjour en fin d’année, le voyage servira de point de départ pour de nombreuses séquences en classe pendant l’année. Confronter les élèves pour leur montrer les situations de communication sur le terrain permettra de créer une dynamique pour le reste de l’année. Nus espérons aussi que le groupe nouvellement créé pourra aussi faire connaissance de cette manière moins scolaire.

Pour se faire une idée des activités et des sites visités nous vous recommandons les liens des sites suivants :
Les sites visités
- Mine de sel
- Les grottes
- Le Palais de Glace
- Le skywalk ( )
- Le Krippenstein
- Le village de Hallstatt avec guide :
- promenade sur glacier


Bundesländer concernés:

Nous logerons en Haute-Autriche (Oberösterreich) à Obertraun, mais dans une région touristique et
historique (Salzkammergut) à cheval sur le Pays de Salzbourg (Salzburger Land).
Le mercredi 9 juin, nous serons en Styrie (Steiermark) car le seul téléphérique
(http://www.derdachstein.at/ ) qui monte au pied du Dachstein est face sud dans le pays de
Schladming avec une route à péage.
(Voir localisation sur la carte plus bas)



Aspects pédagogiques :
Les séquences en section européenne ou en cours d’allemand.
En observant depuis des années les élèves dans le cadre de ce voyage, une préparation en amont ou en aval dans le cours d’allemand s’impose particulièrement pour les compétences culturelles et lexicales du palier 2 suivantes (toutes compétences confondues) :

- Paysages, météo
- moyens de transports
- Bundesländer (y compris autrichiens)
- communications téléphoniques
- Luther et la Réforme
- spécialités autrichiennes
- Chaînes de télévision « autrichiennes »
- développement durable
- Champ lexical de la géographie (changer Südtirol par Salzburger Land ou Steiermark)
- Spécialités culinaires (autrichiennes)
- Evènements historiques
- Codes vestimentaires
- Stations de sport d’hiver des Alpes et activités sportives ou quotidiennes des montagnards
- Langage des jeunes
- Noms de pays

La compréhension de l’oral reste la dominante incontestée. L’année 2010 marque la première année où certains sites ont proposé une visite en français. Jusqu’à présent, ce secteur n’avait pas l’habitude de voir des Français. Les professeurs autrichiens que je rencontre à l’auberge s’étonnent souvent de notre présence à Hallstatt. C’est dommage car, en France, la réduction de l’Autriche au Tyrol est trop généralisée. Nos chauffeurs de bus, systématiquement habitués au Tyrol, découvrent avec surprise un paysage qu’ils considèrent presque plus typé et intéressant.

Si vous ne réservez pas de visites en français sur les grands sites, tout sera en allemand ou en anglais. Mais on remarque objectivement une forte domination de l’allemand. Ces lieux ne paraissent pas très multilingues comme certains sites classés internationaux. On est en milieu très rural et traditionnel.

Malheureusement, la forte majorité des élèves n’arrivent pas à s’adapter à l’accent autrichien. C’est une entrave sérieuse à la compréhension orale. Bien que de nombreuses séances en classe aient eu comme supports des documents authentiques autrichiens (météo, vidéos), la barrière de l’accent reste réelle même si les guides parlent en haut-allemand aux enfants. Parfois, la dérive vers un allemand dialectal est possible. Le récit du « Monn im Soiz » dans la mine de sel est resté une énigme pour le groupe.

L’expression orale dialoguée arrive ensuite à la condition de ne pas se substituer aux élèves. Leur premier réflexe est de venir demander aux professeurs de servir de relais. A l’auberge (JUTEL), où les gérants sont habitués aux enfants, on peut inciter les élèves à faire eux-mêmes le premier pas, de même on remarque qu’au bout de deux jours, les jeunes des différentes classes commencent à parler entre eux devant le buffet du petit-déjeuner ou du diner. On désigne également des élèves pour aller demander la météo du jour à la réception, ou bien le menu du soir ou le prêt de raquettes ou ballons pour un groupe.
Sinon, tout dépend du projet pédagogique des professeurs. Il y a toujours une séance feed-back en fin de journée où l’on s’exprime collectivement pour ensuite rédiger en allemand un résumé des activités a le mérite de re-brasser de nombreuses choses et de laisser une trace écrite pour les élèves qui iront jusqu’au bout du cursus section européenne et parleront de leur voyage à l’épreuve oral du bac.
La compréhension de l’écrit paraît plus représentée en classe que sur le terrain. Cela tient au fait que tous les panneaux, écrans d’information sont bilingues allemand-anglais.

Ensuite, il faut admettre que, si la lecture d’un panneau dans un musée est facultative, les jeunes générations n’ont pas envie de le faire. Il faut donc penser à l’oral, comme à la mine où j’ai demandé des audio-guides. Comme ce sont des i-pod, j’ai immédiatement remarqué l’impression de terrain connu, de routine chez les jeunes en train de manipuler la roue tactile et fiers de montrer aux professeurs comment manipuler l’appareil.

P. Curin

jeudi 1 juillet 2010

Visite guidée et quartier libre


Le quartier libre

L'après-midi du deuxième jour de notre séjour en Autriche a été consacré en partie à la visite d'Hallstatt.
Notre guide, Barbara, nous a raconté l'histoire d'Hallstatt, ses coutumes, ainsi que la façon dont les hommes sortaient le sel des grottes. Elle nous a également parlé des moyens qu'utilisaient les hommes pour construire les maisons (les matériaux...).
Cette visite a été pour moi très interressante et enrichissante ; ainsi que pour mes amies.

Après avoir visité la ville, nous avons eu "quartier libre". C'était le moment pour tous d'en profiter pour acheter quelques souvenirs. Chaque groupe est parti de son côté (de 2 à 5 élèves voir plus). On s'est bien "éclaté".
Certains ont apporté des cartes postales, d'autres du sel et d'autres encore des objets caractérisant cette ville.
Flore, Eulalie, Cécile et moi avons acheté un porte-clé en forme de cœur, chacun d'une autre couleur. C'était pour nous comme un symbole d'amitié que nous partageons déjà depuis trois ans. Le mieux était de se rafraîchir en mangeant une bonne glace. Mais après 3/4 d'heures d'amusement, il fallait bientôt penser à partir.
Alors nous avons tranquillement regagner notre bus, tout en admirant une toute dernière fois ce cadre pittoresque.
On s'est tous retrouvé au bus, destination l'auberge ; et une fois dans nos chambres, nous nous sommes montrés nos achats.
Bien fatigués de cette belle journée de découvertes, nous nous sommes endormis sans aucun problème !?

Noblet Solenn.

dimanche 20 juin 2010

Verbindung zwischen Unterricht und Aufenthalt vor Ort


Im Juni 2010 ist die Europäische Klasse (8. Kl.) nach Österreich gereist, um die Sehenswürdigkeiten von Hallstatt und seiner Umgebung zu entdecken.

Auf der Landschaftskarte unten kann man sehen, in welchen Alpen der Dachstein liegt.


Unsere Herberge war sehr freundlich und wir konnten jeden Tag neue Besichtigungen oder Wanderungen machen. Das Wetter war schön und wir hatten ein anderes Programm jeden Tag. Während dieser Reise hatten wir viele Gesehen und gelernt wie eine herrliche Eishöhle, die Art , mit der man Salz extrahiert, die (manchmal sehr besondere) Kultur von Hallstatt,...



Schließlich konnten wir die Verbindung zwischen dem, was wir in dem Schuljahr in der Klasse gelernt haben, und der Wirklichkeit herstellen.

Eulalie M.

samedi 19 juin 2010

Besichtigung von zwei Höhlen

Für diesen Besuch am zweiten Tag der Woche sind wir mit der Seilbahn hinaufgefahren, dann sind wir bis zum Eingang der ersten Höhle gelaufen. Barbara, unsere Führerin, hat uns den ganzen Tag begleitet und alles auf Französisch erklärt. In diesem Massiv gibt es:
-eine Eishöhle und
-eine Mammuthöhle.

Die Eishöhle wurde durch das Wasser gebildet, das an der Oberfläche durch die Spalten und Fugen in die Höhle sickert. Weil es drin sehr kalt ist, gefriert das Wasser. Die Eishöhle enthält im ersten Teil sehr kleine Stalaktiten und Stalagmiten.



In der zweiten Höhle, der Mammuthöhle, kann man Flüssigkeiten auf den Wänden sehen: eine weiße Flüssigkeit und eine rote. Sie bilden Formen, jeder darf sehen, was er will. Die Höhle heißt so, weil sie enorm ist.
In dieser Höhle ist die Luft sehr rein und man kann Wasser trinken, denn es gibt keine Umweltverschmutzung. In beiden Höhlen herrscht eine relative Kälte: in der Eishöhle gibt es um -1°C und in der Mammuthöhle sind etwa 3-4°C Wärme.

Célia J.

Eishöhlen in Europa (Quelle Wikipedia)
Österreich zählt 5 Eishöhlen. Sonst gibt es noch 6 andere in Europa.
die Dachstein-Rieseneishöhle im Dachsteingebirge, Österreich
die Eisriesenwelt bei Werfen, Österreich mit 42 Kilometern Länge
die Hundalm-Eishöhle bei Angerberg, Österreich
das Schwarzmooskogel-Höhlensystem in Österreich
die Hendrikhöhle in Schwarzach, Österreich

die Schellenberger Eishöhle bei Marktschellenberg, Deutschland
die Glacière de Montlési und weitere Eishöhlen im Schweizer Jura
die Dobschauer Eishöhle (Dobšinská ľadová jaskyňa) bei Dobšiná, Slowakei
die Demänováer Eishöhle (Demänovská ľadová jaskyňa) in der Niederen Tatra, Slowakei
die Kungurer Eishöhle bei Kungur, Russland
die Ledová jeskyně Naděje Eishöhle Hoffnung im Lausitzer Gebirge, Tschechien

vendredi 18 juin 2010

Histoire des arts sur le trajet : « Mozart und Teutschland »

Le dernier cours « histoire de l’art » de la 4ème SE eut également lieu dans le bus puisque les élèves allaient passer de Bavière en terres salzbourgeoises sans probablement sans rendre compte. Le thème fut le primat de l’italien en opéra, Mozart et la langue allemande. Les traces écrites et le rebrassage a été fait pendant le premier cours qui suivit le voyage.

Le sujet aboutit obligatoirement à la définition du mot « deutsch » et à l’identité de Mozart. Le côté paternel est bavarois (Augsbourg). La mère est du pays de Salzbourg, une terre dont la langue est également bavaroise. Mais, de son vivant, l’archevêché de Salzbourg est indépendant, il n’appartient pas à l’Autriche. En fait, Mozart sera mort depuis longtemps quand Salzbourg passera en Autriche. (Cf. carte ci-dessous où le Pays de Salzbourg est en couleur lila au sud-est de la Bavière).
Tous les Etats concernés sont une partie du Saint Empire romain germanique. La langue parlée n’était pas un critère d’appartenance à une nation, mais à une culture et à un peuple. Un peu comme en Suisse aujourd’hui où on est Suisse que l’on parle italien, alémanique ou romand. « Deutschland » est la zone où l’on parle une langue allemande. On se sent d’abord saxon, bavarois, thuringien. La boutade fréquente en Autriche sur ce sujet est de dire que « les Autrichiens ont réussi à faire croire qu’Hitler était Allemand et Mozart Autrichien ».

Le débat est donc stérile car les Etats dont on parle n’existaient tels quels pas du vivant de Mozart. Mais en revanche, le concept de « Deutschland » était bien vivant. Il ne faut pas faire l’histoire à reculons. C’est la même chose que pour un sujet du prince-évêque de Strasbourg au XVIème siècle qui, de son vivant, ne peut pas se douter que le pays germanophone où il vit, passera en France un siècle et demi plus tard ou en Allemagne s’il est né dans la partie transrhénane de l’évêché de Strasbourg. Ce qui compte c’est ce que lui-même ressentait et de bien définir les concepts qu’il utilisait pour parler de son appartenance politico-culturelle.
Mozart montrera son lieu de naissance à sa femme en précisant ceci à son père : « j’espère qu’il est inutile de Vous rappeler que Salzbourg et encore plus l’archevêque m’indiffèrent totalement et que j’emmerde les deux, et que, ma vie durant, il ne me serait jamais venu à l’idée de faire exprès un voyage à Salzbourg si Vous et ma sœur n’y viviez pas ».


Salzbourg qui exploite aujourd’hui l’image de Mozart d’un point de vue touristique fut pour le compositeur l’antithèse de la liberté de création, l’oppression de l’inventivité artistique et le symbole d’un système politique archaïque et absolutiste. Mozart est jeune, attiré par les idées révolutionnaires françaises et franc-maçonniques. Il n’apprécierait pas forcément la récupération de son nom par la ville d’aujourd’hui vu son expression « ich scheiße auf beides ».
Cela se passera mal à Vienne également. La ville, contrairement à Prague rebelle, suit docilement les goûts impériaux et laisse les Italiens dominer le monde musical, en particulier l’opéra. L’empereur Joseph II sera un temps bienveillant avec lui car les débuts des tensions interculturelles démarrent en terre cosmopolite d’Autriche. En 1782, Mozart put composer en allemand « L’enlèvement du sérail » où il introduira de nombreux effets scéniques inhabituels. Mais l’empereur n’avait pas les mains aussi libres que cela. Ou il manqua de courage politique suivant les perspectives.


Mozart écrit un jour : „Will mich Teutschland, mein geliebtes Vaterland, worauf ich, wie Sie wissen, stolz bin, nicht aufnehmen, so muss in Gottes Namen Frankreich oder England wieder um einen geschickten Teutschen mehr reich werden, und das zur Schande der deutschen Nation“. (Si l’Allemagne, ma patrie bienaimée dont, comme Vous le savez, je suis fier, ne veut pas m’accueillir, alors il faudra bien par la volonté de notre Seigneur que la France ou l’Angleterre s’enrichissent une fois de plus d’un Allemand doué, et ceci à la honte de la Nation allemande »)


Quand Mozart dit « Allemagne », il pense ici sans équivoque à l’empereur et à Vienne sa capitale ! Si on lit ce texte avec l’oreille d’aujourd’hui et le sens de la langue actuel, on reconnaît des mots que l’on a évité de prononcer après 1945, voire même après la réunification de 1990. Tout le monde aura remarqué que le mot « Autriche » n’apparaît nulle part.Il est inutile
de rappeler que l’empereur est toujours nommé à cette époque « der deutsche Kaiser » car après la scission entre les deux gros protagonistes Prusse et Autriche, c’est l’Autriche qui perpétua la tradition de l’empire électif. Avant la dissolution du Saint Empire en 1806, le souverain d’Autriche (qui n'est qu'un archiduché et donc une partie de l'Empire et non sa tête ) est toujours l’empereur des Allemands.


Pour s’en convaincre, il suffit de lire une lettre de Maria-Theresa (impératrice d’Autriche) écrite à sa fille Marie de Naples en avril 1768 : « N’oublie jamais que tu es née Allemande et efforce-toi de maintenir les bonnes qualités qui caractérisent notre peuple. Dans ton cœur et par ta droiture, demeure à jamais une Allemande ».


A Marie-Antoinette, reine de France, la même impératrice écrit en 1770 : « Crois-moi : le Français t’estimera bien plus et aura une meilleure opinion de toi s’il voit en voit en toi la fermeté et la franchise allemandes. N’aie pas honte d’être une Allemande.»
Tout le monde aura reconnu l’opposition entre « eine Deutsche sein » de la lettre de l’impératrice et le surnom que donnent les Français à cette reine « l’Autrichienne ». C’est comme si une cour allemande surnommait une princesse française de la maison des Rohan « la Bretonne », et non « la Française ».


Il n’empêche que Mozart dans sa lettre du 18 août 1782 met sur le même plan d’égalité « Frankreich, England, Teutschland ». Le dernier est donc pour lui quelque chose d’identifiable. Vu les mentalités de l’époque, il ne fait aucun doute qu’il pense à l’Empire où la « nation allemande » forme le cœur du pays. La présence d’autres langues et cultures sur ce grand territoire n’y change rien du tout. Le mot « deutsche Nation » est à prendre au sens latin : naître en terres allemandes et acquérir l’esprit et la culture qu’on y reçoit.


En disant « Les Italiens dominent l’opéra à l’époque de Mozart », on a exactement la même démarche. Les Italiens, au sens de citoyens de l’Italie, n’existent pas à cette époque. La création de l’Italie moderne ne se fera qu’au XIXème siècle. Quand à Vienne, on dit à cette époque les Italiens, on fait référence aux gens de langue italienne, et à tout ce qu’il y a derrière (mentalité, réflexes, etc). C’était très fréquent à l’époque. Il y a encore des restes de cette manière de penser quand on dit aujourd’hui « un Lorrain » ou « un Alsacien » ou encore « le Breton » pour sans cesse rappeler qu’il n’est pas du coin et qu’on sent quelque part une différence.
Pour aider les Français, il faudrait supprimer le mot « allemand » du langage courant. Ce mot a remplacé le terme ancien « tudesque » qui est la forme romane exacte de « deutsch » comme on le trouve encore en italien « tedesco ». Avec les événements récents, ce terme « allemand » a pris un sens tellement particulier qu’on arrive plus à s’en sortir de manière objective. Le « Teutschland » de Mozart est mot à mot le pays tudesque. Pour certains, on ne pourrait même pas dire « le pays de langue allemande » car l’allemand est pour eux seulement la langue parlée en Allemagne actuelle. Et poutant, dans le langage courant, avant les événements dramatiques des deux guerres mondiales, quand un Lorrain romanophone disait « L’Allemagne » ou « un Allemand » ou « Ollemand » il désignait une partie du duché de Lorraine aujourd’hui majoritairement en Moselle et l’Alsace voisine.


Tous parlaient en réalité comme Mozart : non en termes de nationalité (cela n’existait pas encore), mais en termes de nation et de tendance culturelle. Le XIXème siècle balaiera cette mentalité.

Histoire des arts sur le trajet : le bulbe et le clocheton

Savoir se situer grâce au bâti

Nombreux élèves ont réagi à deux des interventions du professeur pendant le trajet en bus vers la Haute Autriche : celle sur le toit en bulbe des églises en Bavière et le clocheton domestique au pays de Salzbourg . L’objectif était de faire de l’histoire de l’art spontanée en laissant les élèves vérifier sur le terrain que cela est bien une réalité de l’identité locale.




Et, effectivement, une fois lancée l’idée qu’on peut savoir qu’on se trouve en Bavière en regardant soit les maisons, soit les clochers des églises, on entendit plusieurs fois les élèves s’exclamer qu’ils avaient encore vu un « Zwiebeldach ».

De fait, la concentration des toits en bulbe visibles depuis l’autoroute sur le tronçon bavarois est plus importante qu’ailleurs. On les associe volontiers aux églises catholiques, essentiellement de l’époque baroque et de la Contre-réforme. C’est pour cette raison qu’on rencontre le toit en bulbe dans les terres catholiques de l’Allemagne du Sud hors Wurtemberg, en Autriche et en terres slaves voisines.




L’autre indice géographique appris fut le clocheton sur le toit des fermes. Il est caractéristique du bas-pays du Tyrol et du pays de Salzbourg. Nous traversions le second.




On sonnait la cloche pour signaler à tous ceux qui appartenaient à la ferme (parenté, employés) et qui seraient occupés aux alentours (champs, bois, terrain de jeu des enfants…) que c’est l’heure du repas ou qu’il est l’heure de rentrer. On utilisait aussi cette cloche en cas d’incendie, de maladie subite, d’incident ou toute autre situation d’urgence. Bien que l’habitat fût très dispersé il y a encore 100 ans, il fallait reconnaître quelle cloche de quelle maison sonnait. Donc chaque cloche avait un timbre particulier. Pour le repas, on reconnaissait le rythme régulier et calme, opposé au rythme perturbé des situations d’urgence.

jeudi 17 juin 2010

Descente en Go-kart - Gosausee



La matinée du 3ème jour, nous avons quitté l’auberge de jeunesse en bus pour découvrir la fameuse surprise que M.CURIN et Mme SUHR nous préparaient…
Tout comme les autres jours, le soleil était au rendez-vous ! Nous arrivons à l’entrée d’un téléphérique avec un bâtiment qui proposait une activité nommée « GO KART » Il s’agit d’une sorte de kart sans moteur (ni pédales) avec des freins spécialement conçus par l’inventeur. Nous prenons « les œufs » qui nous mènent au sommet de la montagne.
A 11h, nous testons nos karts en dévalant la pente de la montagne pendant 7 km ! Nous avons surtout apprécié la vitesse de cet engin que nous ne connaissions pas, son originalité et le parcours qui offrait une superbe vue sur le massif, même si certains sont passés trop vite pour s’en apercevoir !! Ce fut une belle expérience pour tous.

Vers 11h30, nous reprenons le car pour nous rendre au Gosausee pour pique-niquer et faire une marche autour de ce lac. A l’arrière plan, nous voyions le Dachstein, la plus haute montagne du massif. Certains ont fait une trempette dans le lac : l’eau était très froide !
En faisant cette balade (trop longue pour certains !), la classe a découvert « en nature » les cours de section-européenne :
Nous avons repéré les différentes parties qui composent la montagne, repéré les moraines et les traces laissées par les glaciers. Là, le paysage était magnifique !


Marie H.

Vidéo présentant le Go-kart utilisé par la classe

Journée thématique n°1 : der Dachstein

Le premier matin, nous nous réveillâmes à 7h; nous mangeâmes à 7h30, puis nous partîmes en bus à 8h30. Le chauffeur de bus nous emmena au téléphérique menant aux grottes. Nous prîmes donc le téléphérique du Krippenstein et montâmes jusqu’à une première station, d’où nous marchâmes jusqu’à l’entrée de la première grotte: Rieseneishöhle. Nous visitâmes cette grotte, explorée pour la première fois en 1910, en moins d'une heure. Nous avons marché pendant quelques minutes avant d'arriver dans une vaste salle où le guide nous donna des explications. Des projecteurs


projetèrent ensuite de pittoresques images d'ours sur quelques roches. Puis nous arrivâmes dans la seconde partie, la plus intéressante car unique, la grotte de glace.

Puis nous sortîmes de la grotte pour faire une pose d’une demi-heure environ. Ensuite, nous nous dirigeâmes vers la seconde grotte, la « Grotte du Mammouth ». On l’appelle ainsi car c’est une grande grotte. Celle-ci était totalement inintéressante, c’était plutôt une balade sous la terre. Elle n’avait pas de spécificité naturelle. Ce sont des étudiants qui l’on embellie en faisant des jeux d’ombre.

Après être sortis de cette grotte, nous prîmes le téléphérique pour monter encore plus haut (en face du Dachstein, station du Krippenstein). Là nous marchâmes jusqu’à un endroit où nous pouvions manger. Après cette pose du midi, la guide (Barbara), nous raconta l’origine des montagnes, des fossiles et des lacs qui se trouvaient tout autour de nous. C’était relativement intéressant. Ensuite nous fîmes des aller-retour entre plusieurs points de vue. Puis nous fîmes une courte randonnée,sur le sentier dit du karst, je dis courte car elle fut fnialement « avortée » par monsieur Curin qui décida qu’il y avait trop de neige. Quelle bienveillance envers ceux qui n’avaient pas de bonnes chaussures !
Nous rentrâmes donc, à l’auberge de jeunesse où nous séjournions, pour nous laver et nous changer. Nous mangeâmes à 18h, puis nous eûmes une petite réunion dans une salle pour faire le bilan de cette première journée. Nous eûmes ensuite un peu près deux heures pour nous amuser avant de nous coucher.
Ce fut une bonne journée.


Pour de plus amples informations sur les grottes et les sites: consulter cette page
Benjamin H.

Schifffahrt auf Hallstättersee

Am Montag, dem 7. Juni 2010, nachdem wir in Hallstatt angekommen sind, haben wir eine Rundfahrt mit dem Boot auf dem Hallstätter See gemacht. Das ist ein sehr großer See mit einer Fläche von 8,55 km². Wir sind eine Runde gefahren. Der Kapitän des Schiffes hat uns sogar Twix-Riegel geschenkt.
Romane V.

Une promenade en cercle restreint !

Pendant notre voyage en Autriche, un soir en rentrant d'une visite de la ville d'Hallstatt, monsieur Curin et madame Suhr ont proposé à la classe de faire une petite promenade où l'on verrait une cascade. Ils voulaient savoir si cette promenade serait envisageable avec les groupes suivants qui feraient le même voyage que nous.

L'enthousiasme ne fut pas au rendez-vous. En tout, nous étions 7:
Marie, Benjamin, Bruno, Philippe, Madame Suhr, Monsieur Curin et moi.

Nous avons monté une pente assez raide pendant 25 minutes alors que le panneau indicateur en avait prévu deux fois plus. Arrivée en haut, j'était épuisée et à ma déception, il n'y avait pas d'eau. La cascade était là, mais l'eau non.

Par contre nous avions une superbe vue d'une vallée en auge
dont nous profitions en nous asseyant sur un banc, pour un peu de repos bien mérité!
. De là, nous pouvions aussi voir notre augerge de jeunnese. je trouve que cette promenade bien qu'un peu dure était très belle. Nous avons vu des paysages vraiment beaux durant notre voyage et je trouve que c'est une grande chance d'être allé en Autriche.

Cécile R.

Die Lehrer, Die Führerin und der Fahrer

Die Zwei Lehrer haben uns nach Österreich begleitet. Sie mussten sehr motiviert gewesen sein, um 20 nicht immer disziplinierte Schüler mitzunehmen und mit ihnen 5 Tage lang zu leben.

Die Reise war sehr gut organisiert; alles war genau geplant, sogar die Sonne. Die Lehrer kamen immer sehr pünktlich zum Früstück und abends, spielten sogar Uno, Basketball oder Völkerball mit uns, obwohl sie nie gewonnen haben.

Im Bus oder zu Fuß hat Herr Curin uns immer alles erklärt. Die Informationen waren kulturell und persönlich aufschlussreich.
Ich muss sagen, dass beide Lehrer immer für uns da waren und sie bemühten sich so, dass wir eine tolle Reise hatten.

Der Fahrer war sympatisch, obwohl er nicht viel sprach. Er hat uns überall begleitet und war gar nicht anspruchsvoll; zum Beispiel hat er nur eine sehr kleine Moralpredigt über die Sauberkeit im Bus gehalten. Er wusste bestimmt auf ersten Blick, dass wir respektvolle Schüler sind.

Als wir in Hallstatt ankamen, wurde uns die Führerin vorgestellt; sie konnte sehr gut Französich sprechen und wir waren ihr dankbar: wir hatten nämlich einige Probleme mit dem österreichischen Akzent. Sie erklärte uns, dass sie französische Freunde hat und deswegen fühlt sie sich so wohl mit dieser Fremdsprache.

Zum Schluss habe ich bemerk,t dass die Erwachsenen gern wandern und die Berge hinauf dann wieder hinunterlaufen, sogar im Schnee mit kalten, nassen Füssen....; das ist ihnen egal; sie blieben trotzdem gut gelaunt: ein Beispiel für uns alle, vor allem, mich.

Pierre H.-A.

mercredi 16 juin 2010

Notre hébergement: réactions et impressions

Une des conditions pour un super séjour comme le nôtre, c'est d'avoir eu le confort dont
nous avons profité. En effet, douche et toilettes dans la chambre, que rêver de mieux!!
Je pense que le plus embêtant pour les élèves était de faire leurs lits. En ce qui me concerne,
après avoir aidé plus de trois de mes camarades à faire leurs lits, je n'arrivais même plus à
faire le mien...

Sinon les lits étaient fort confortables, les douches étaient dignes d'un bon hôtel, tout était
propre, je regrette juste le fait d'avoir croisé quelques araignées. Notre espace se délimitait
sur 3 étages: celui des chambres, celui du réfectoire et celui des loisirs.
A l'arrière de l'auberge, il y avait un cours d'eau, sympa mais pas très pratique lorsque l'on
joue au foot à côté...

A l'étage des loisirs se trouvaient des jeux tels que des flippers, des jeux vidéo de course, des
babyfoots et la bien-aimée salle avec la table de ping-pong (toujours aussi bien remplie d'araignées...).

Il y avait également une salle où l'on déposait nos chaussures en arrivant. L’obligation du port des chaussons vaut pour tous les étages. A l'étage des chambres, c'était sympa le soir de profiter des tables et des banquettes pour discuter et jouer au UNO ® . Le seul problème était les jeunes femmes allemandes ou autrichiennes, qui pensaient plus à faire la fête le soir qu'à dormir.
Je pense qu'une des meilleures choses dans ce séjour était réellement cette notion de confort que l'on avait dans cette auberge.


Camille K.