lundi 25 octobre 2010

Travail d'élève: Flore

Savoir décrire une peinture

Nous écoutons ici le travail de Flore en 3ème SE qu'elle a réalisé sans support particulier en dehors de la projection de l'image, le jour de l'évaluation de la séquence consacrée à l'expression orale discursive spontanée sur une peinture que pouvait choisir l'élève.
Elle a été enregistrée avec un dictaphone numérique.

Elle a choisi une toile acrylique « Retour sur les Massaï », 2008, de Bruno de Nardi, artiste-peintre contemporain de la Meilleraye de Bretagne, sur ce site.

En dehors des aspects grammaticaux et linguistiques habituels, les travaux des élèves étaient évalués sur:
l'utilisation de la méthode vue en classe (nature, style, atmosphère, localisation, plans ...)
* l'utilisation du vocabulaire approprié pour ce type d'exercice
* la fluidité du discours et la flexibilité de l'intervenant
* la mise en contexte du tableau (période artistique, ...)


La séquence a la triple fonction :

- d'entraîner à l'épreuve de certification européenne A2-B1 portant un exposé sur un sujet lié à l'environnement ou aux intérêts personnels de l'élève avec support informatique.
- de pouvoir valider dans la compétence 5 du socle commun, les items : 1) Situer les oeuvres dans leur contexte historique et culturel, savoir analyser une oeuvre d'art en utilisant les méthodes et le vocabulaire appropriés 2) Lire et utiliser différents langages: Identifier la nature du document, les replacer dans leur contexte.
- d'intégrer la SE dans l'histoire de l'art au collège.



Le travail de Flore est structuré, il correspond globalement aux critères d'évaluation définis pour l'évaluation. Nombreux aspects sont perfectibles comme un meilleur développement du style et de l'atmosphère, la déclinaison et l'analyse personnelle qui est trop succincte. Elle ne se facilite pas la tâche en choisissant un tableau contemporain qui ne la relie pas aux écoles de peinture de l'espace germanophone étudiées en classe. La mise en contexte du tableau manque donc à ce bon travail de Flore.


Enregistrement de Flore et son tableau ci-dessous:


Travail d'élève: Eulalie

Savoir décrire une peinture

Nous écoutons ici le travail d'Eulalie en 3ème SE qu'elle a réalisé sans support particulier en dehors de la projection de l'image, le jour de l'évaluation de la séquence consacrée à l'expression orale discursive spontanée sur une peinture que pouvait choisir l'élève.
Elle a été enregistrée avec un dictaphone numérique.

Elle a choisi une huile sur toile "Falaises de craie sur l'île de Rügen",1818,
Winterthur, de Caspar David Friedrich, l'artiste-peintre le plus connu de l'école romantique allemande.

En dehors des aspects grammaticaux et linguistiques habituels, les travaux des élèves étaient évalués sur:
l'utilisation de la méthode vue en classe (nature, style, atmosphère, localisation, plans ...)
* l'utilisation du vocabulaire approprié pour ce type d'exercice
* la fluidité du discours et la flexibilité de l'intervenant
* la mise en contexte du tableau (période artistique, ...)


La séquence a la triple fonction :

- d'entraîner à l'épreuve de certification européenne A2-B1 portant un exposé sur un sujet lié à l'environnement ou aux intérêts personnels de l'élève avec support informatique.
- de pouvoir valider dans la compétence 5 du socle commun, les items : 1) Situer les oeuvres dans leur contexte historique et culturel, savoir analyser une oeuvre d'art en utilisant les méthodes et le vocabulaire appropriés 2) Lire et utiliser différents langages: Identifier la nature du document, les replacer dans leur contexte.
- d'intégrer la SE dans l'histoire de l'art au collège.



Le travail d'Eulalie est très bien structuré, il correspond aux critères d'évaluation définis pour l'évaluation. Nombreux aspects sont perfectibles comme la déclinaison et l'analyse personnelle trop succincte. Le contexte romantique n'est pas développé, c'est la petite faiblesse de ce bon travail.


Enregistrement d'Eulalie et son tableau ci-dessous:


Travail d'élève: Marie

Savoir décrire une peinture

Nous écoutons ici le travail de Marie en 3ème SE qu'elle a réalisé sans support particulier en dehors de la projection de l'image, le jour de l'évaluation de la séquence consacrée à l'expression orale discursive spontanée sur une peinture que pouvait choisir l'élève.
Elle a été enregistrée avec un dictaphone numérique.

Elle a choisi une huile sur toile de Bernadetta Cecchin, artiste-peintre contemporain des Alpes maritimes à Mougins.

En dehors des aspects grammaticaux et linguistiques habituels, les travaux des élèves étaient évalués sur:
l'utilisation de la méthode vue en classe (nature, style, atmosphère, localisation, plans ...)
* l'utilisation du vocabulaire approprié pour ce type d'exercice
* la fluidité du discours et la flexibilité de l'intervenant
* la mise en contexte du tableau (période artistique, ...)


La séquence a la triple fonction :

- d'entraîner à l'épreuve de certification européenne A2-B1 portant un exposé sur un sujet lié à l'environnement ou aux intérêts personnels de l'élève avec support informatique.
- de pouvoir valider dans la compétence 5 du socle commun, les items : 1) Situer les oeuvres dans leur contexte historique et culturel, savoir analyser une oeuvre d'art en utilisant les méthodes et le vocabulaire appropriés 2) Lire et utiliser différents langages: Identifier la nature du document, les replacer dans leur contexte.

- d'intégrer la SE dans l'histoire de l'art au collège.



Le travail de Marie est très bien structuré, il correspond aux critères d'évaluation définis pour l'évaluation même si le choix de l'artiste lui enlève la possibilité de mettre en contexte le tableau avec une période de l'histoire de l'art étudiée en classe. Parmi les prestations entendues jsuqu'à maintenant, c'est le travail qui est le plus personnel car il comporte une prise de position de sa part sur notre époque contemporaine en fin de prestation. Nombreux aspects sont perfectibles comme la fluidité et la déclinaison. Elle a remarqué le costume traditionnel du marchand ambulant, mais elle n'a pas détecté le contexte type Forêt-Noire auquel faisaient allusion les maisons et le fort taux d'enneigement. On sent qu'elle a choisi un tableau dont le message lui plaît bien.



Enregistrement de Marie et son tableau ci-dessous:



Travail d'élève : Pierre

Savoir décrire une peinture

Nous écoutons ici le travail de Pierre en 3ème SE qu'il avait réalisé sans support particulier en dehors de la projection de l'image, le jour de l'évaluation de la séquence consacrée à l'expression orale discursive spontanée sur une peinture que pouvait choisir l'élève.
Il a été enregistré avec un dictaphone numérique.

Il a choisi le tableau de Monet ci-dessous.

En dehors des aspects grammaticaux et linguistiques habituels, les travaux des élèves étaient évalués sur:
l'utilisation de la méthode vue en classe (nature, style, atmosphère, localisation, plans ...)
* l'utilisation du vocabulaire approprié pour ce type d'exercice
* la fluidité du discours et la flexibilité de l'intervenant
* la mise en contexte du tableau (période artistique, ...)


La séquence a la double fonction :

- d'entraîner à l'épreuve de certification européenne A2-B1 portant un exposé sur un sujet lié à l'environnement ou aux intérêts personnels de l'élève avec support informatique.
- de pouvoir valider dans la compétence 5 du socle commun, les items : 1) Situer les oeuvres dans leur contexte historique et culturel, savoir analyser une oeuvre d'art en utilisant les méthodes et le vocabulaire appropriés 2) Lire et utiliser différents langages: Identifier la nature du document, les replacer dans leur contexte.

La marge de progression est énorme car il n'a pas complètement suivi la méthode. Il est passé directement aux plans et aux couleurs. Le côté personnel à la fin est intéressant, mais pas assez exploité malheureusement. Le côté éducatif conjoint de l'activité scolaire et la visite de l'exposition Monet qu'il fera à Paris pendant les vacances avec sa famille l'aideront à bien faire la différence entre l'impressionisme et l'expressionisme ! Le dernier est, en effet, loin d'être réaliste! On a ici un exemple caractéristique de prestation correcte, perfectible, trop synthétique; en outre, la tonalité est un peu monocorde.

Enregistrement de Pierre et l'image:



Travail d'élève: Camille

Savoir décrire une peinture

Nous écoutons ici le travail de Camille en 3ème SE qu'elle avait réalisé sans support particulier en dehors de la projection de l'image en partant d'internet, le jour de l'évaluation de la séquence consacrée à l'expression orale discursive spontanée sur une peinture que pouvait choisir l'élève.
Elle a été enregistrée avec un dictaphone numérique.


Camille a choisi un fond d'écran du site memoclic.

En dehors des aspects grammaticaux et linguistiques habituels, les travaux des élèves étaient évalués sur:
l'utilisation de la méthode vue en classe (nature, style, atmosphère, localisation, plans ...)
l'utilisation du vocabulaire approprié pour ce type d'exercice
la fluidité du discours et la flexibilité de l'intervenant
la mise en contexte du tableau (période artistique, ...)

  • La séquence a la double fonction :

    - d'entraîner à l'épreuve de certification européenne A2-B1 portant un exposé sur un sujet lié à l'environnement ou aux intérêts personnels de l'élève avec support informatique.
    - de pouvoir valider dans la compétence 5 du socle commun, les items : 1) Situer les oeuvres dans leur contexte historique et culturel, savoir analyser une oeuvre d'art en utilisant les méthodes et le vocabulaire appropriés 2) Lire et utiliser différents langages: Identifier la nature du document, les replacer dans leur contexte.


Camille ne s'est pas facilité la tâche en prenant un document iconographique moderne, hors périodes artistiques traitées en classe. Une peinture moderne n'est pas forcément plus facile à interpréter qu'un tableau classique. Camille vient d'en faire l'expérience. Les fautes de langue sont très nombreuses, mais la fluidité et la clarté du discours compensent un peu cette carence linguistique. Il manque quelques aspects technqiues, mais l'ensemble est un bon début car son auto-évaluation est excellente. Elle écrit: " Je relève beaucoup de fautes d'article et de déclinaison. j'ai parlé du paysage, puis des couleurs, et à nouveau du paysage (=mélange des différentes parties).
L'analyse était très petite, presque inexistante si l'on ne faisait pas attention. Enormément de "euh", "euhm" .


Enregistrement de Camille et l'image:



Travail d'élève: Cécile

Savoir décrire une peinture


Nous présentons en bas de l'article le travail de Cécile en 3ème SE qu'elle avait réalisé avec une présentation powerpoint le jour de l'évaluation de la séquence consacrée à l'expression orale discursive spontanée sur une peinture que pouvait choisir l'élève. Elle a été enregistrée avec un dictaphone numérique.

Cécile a choisi une huile sur toile du Caravage "La Vocation de saint Matthieu" (1599 - 1600),exposée à l'Église Saint-Louis-des-Français de Rome.


En dehors des aspects grammaticaux et linguistiques habituels, les travaux des élèves étaient évalués sur:



  • l'utilisation de la méthode vue en classe (nature, style, atmosphère, localisation, plans ...)

  • l'utilisation du vocabulaire approprié pour ce type d'exercice

  • la fluidité du discours et la flexibilité de l'intervenant

  • la mise en contexte du tableau (période artistique, ...)


La séquence a la double fonction :




  • d'entraîner à l'épreuve de certification européenne A2-B1 portant un exposé sur un sujet lié à l'environnement ou aux intérêts personnels de l'élève avec support informatique.

  • de pouvoir valider dans la compétence 5 du socle commun, les items : 1) Situer les oeuvres dans leur contexte historique et culturel, savoir analyser une oeuvre d'art en utilisant les méthodes et le vocabulaire appropriés 2) Lire et utiliser différents langages: Identifier la nature du document, les replacer dans leur contexte.


Nous félicitons Cécile pour son travail très bien organisé, il répond aux attentes de l'évaluation critériée, la langue comporte encore des erreurs sur des structures simples, encore normales pour le niveau de 3ème; la longueur de l'exposé l'a empêchée de réciter un texte par-coeur. le stress l'a également fait déraper sur des mots qu'elle connaît bien par ailleurs comme "rechts" ou "warme Farben".

Il manque peut-être la mise en contexte du tableau avec l'esprit baroque, période que la séquence en classe avait néanmoins moins traitée car cette période n'est pas très représentative de l'esprit artistique allemand en peinture contrairement à l'architecture. Le seul peintre baroque quelque peu connu de l'espace germanophone est Johann Heinrich Schönfeld.

(Cécile a beaucoup bougé pendant l'oral, on entend beaucoup de bruit de fond, mais elle est très compréhensible)



dimanche 24 octobre 2010

Travaux d'élèves: expliquer un chemin 4SE

A vous de vous faire une idée!
Les parents pourront déjà un peu se rendre compte de ce que font leurs enfants en écoutant les travaux d'évaluation de la 4ème SE ci-dessous sur le thème "Einen Weg beschreiben" après une séquence de 2 semaines.

Critères d'évaluation:
- faits de langue : placer le verbe, maîtriser la formule de politesse, ne pas confondre rechts et nach rechts
- lexique: connaître les concepts propres à cette situation de communication quotidienne et les faire savoir par le dialogue. Introduire des points de repères.
- fluidité : les élèves avaient le droit de préparer des situations à la maison. Donc il fallait éviter la lecture et l'aspect trop flagrant du par-coeur récité.
- Réalisation de la tâche: donner la forme voulue et y mettre l'intonation correspondante.

L'évaluation aboutit au constat suivant:
Niveau fragile pour quelques-uns (A1), pour les autres : A2-. Trop de fautes de place de verbes, phrases parfois désarticulées.
Seuls 4 atteignent le niveau A2-B1.

Ce sont leurs premières interventions en classe pour ce type d'activité. On remarque vraiment un accent très français pour la majorité, une réalisation de la tâche trop moyenne. Il manque la diversité dans les contenus, la fluidité est moyenne, les fautes de grammaire sont très inquiétantes chez certains vu qu'on est en section européenne. Il faut continuer ce type de tâche pour permettre de progresser dans la stabilité du discours et d'avoir envie d'être personnel dans la réalisation d'une tâche. Il faut faire un effort sur la prononciation.

Dialogue 1
Dialogue 2
Dialogue 3
Dialogue 4
Dialogue 5
Dialogue 6
Dialogue 7
Dialogue 8
Dialogue 9 et 10
Dialogue 11

samedi 23 octobre 2010

Echos voyage article 12 : effet foehn

L'effet foehn





Vue chanceuse du massif des Hohe Tauern depuis la télécabine du Dachstein

Photo de Lucas Pin.

Vous pouvez consulter l'article de wikipedia pour savoir ce qu'est l'effet foehn (http://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_de_foehn).

En tout cas, la vue était impressionnante sur les plus hauts sommets d'Autriche qui dépassent tous les 3000 m d'altitude.

Grossglockner (Glockner), 3 798 m
Glocknerwand (Glockner), 3 721 m
Grossvenediger (Venediger), 3 674 m
Grosses Wiesbachhorn (Glockner), 3 564 m
Romariswandkopf (Glockner), 3 508 m
Dreiherrnspitze (Venediger), 3 499 m
Rötspitze (Venediger), 3 496 m
Simonyspitze (Venediger), 3 481 m
Malhamspitzen (Venediger), 3 373 m
Hoher Eichham (Venediger), 3 371 m
Johannisberg (Glockner), 3 460 m
Hochgall (Rieserfern), 3 436 m
Klockerin (Glockner), 3 422 m
Grosser Geiger (Venediger), 3 360 m
Hochalmspitze (Ankogel), 3 360 m
Ruthnerhorn (Rieserfern), 3 358 m
Hohe Riffl (Glockner), 3 346 m
Petzeck (Schober), 3 283 m
Roter Knopf (Schober), 3 281 m

C'est dans les Hohe Tauern qu'il y a le plus grand glacier d'Autriche, la Pasterze, d'environ 9 km de long.

Echos voyage article 11 : glacier






Le glacier du Dachstein.






La journée du glacier est celle qui a marqué le plus les élèves sur tout le séjour. Depuis plus de 12 ans qu'une classe de Saint-Antoine part dans le massif du Dachstein, c'est la première fois que les conditions climatiques ont permis au groupe de faire une marche sur le glacier. Elle a été écourtée par l'arrivée de nuages menaçants (qu'on voit sur la photo), mais nous avons eu l'occasion de prendre un énorme bol d'air, de savourer le calme de l'altitude et d'apprécier les effets impressionants de la différence de climat entre la vallée à 511 m et le glacier à 2800 m d'altitude. Le sentier qui mène à l'observatoire du Dachstein est pisté et dammé avec un balisage de sécurité pour signaler les crevasses.


On peut visiter depuis deux ans le palais de glace. En fait il s'agit de l'intérieur du glacier où l'on peut découvrir des sculptures de glace et jeter un coup d'oeil dans une crevasse en A du glacier.
Voici le groupe avant la montée au glacier (Photo Lucas P.)






dimanche 3 octobre 2010

Echos voyage article 10 : les états de l'eau

Activité interactive et utilisation des connaissances du programme de 5ème en physique-chimie. Collaboration interdisciplinaire avec les professeurs de physique.
Les états de l'eau

L'ensemble du voyage requérait une bonne connaissance active des différents états de l'eau car nous les avons tous vécus et constatés sur le terrain.

a) La vaporisation
On a pu observer l'évaporation en général, mais aussi l'évapotranspiration au-dessus des forêts, très nettement en-dessous de la ligne de formation des nuages. Pendant tout notre séjour la ligne de formation des nuages est restée bloquée à environ 1100 m. Il était impossible de voir les sommets.

En revanche, l'effet de foehn est arrivé le jeudi pour notre plus grande joie car il a dégagé tous les sommets des Hautes Tauern et nous a permis de marcher sur le glacier du Dachstein. L'effet de foehn est un phénomène météorologique créé par la rencontre de la circulation atmosphérique et du relief quand un vent dominant est entraîné au-dessus d'une chaîne montagneuse et redescend de l'autre côté après l'assèchement de son contenu en vapeur d'eau.

b) la solidification

En visitant la grotte de glace dans le massif karstique du Krippenstein, on a admiré ce que peut provoquer le gel progressif de l'eau de fonte et de pluie s'infiltrant dans des cavités refroidies par des courants d'air froids pendant l'hiver. La forme de la grotte et la température de la roche ambiante contribuent à donner un contexte propice au maintien de la glace sur toute l'année.


c) la condensation liquide et solide

Nous avons eu un peu de pluie, sans que cela n'affecte nos visites, mais en revanche, nous avons pu observer les premières chutes de neige fraîche sur le glacier du Dachstein où les dammeuses ont fait leurs rondes pour préparer les pistes de ski et le chemin de randonnée vers la Dachsteinwarte que nous avons emprunté.

Les grilles du sol de la terrasse à la sortie de la station du Krippenstein étaient tellement givrées qu'on aurait cru être sur une patinoire.

Nous avons également vécu un phénomène qui a surpris les élèves: le brouillard sur le plateau s'est cristallisé quasi instantanément et a donné lieu à des mini-précipations qui rappellent les grélons. Le bruit sur le toit de la télécabine était bizarre et inquiétant.

d) la fusion

1) Le groupe de 4ème parti en juin n'a pas pu voir la grosse flaque d'eau dans l'une des grottes célèbres de la Eishöhle où la couche de glace atteint 25 m d'épaisseur. On ne pourrait pas croire que toute cette glace puisse fondre. Et pourtant, à cause du transfert thermique, l'eau d'infiltration et les courants plus chauds de l'été constribuent à faire fondre une partie de la spéléoglace.

2) Nous avons fait l'expérience du glaçon dans un verre d'eau rempli à rabord. Nous avons observé que l'eau n'a pas débordé. Cela nous a amené à rappeler que l'eau est une matière très particulière dont la densité est la plus élevée, non pas à 0° C comme de nombreux éléments, mais à 3,98 °C . La glace ayant une densité moindre, elle prend donc plus de volume dans le ver d'eau que l'eau; Une fois fondu, le glaçon libère donc en quelque sorte de la place.

Echos voyage - article 9 - le gradient thermique adiabatique

Activité collective interactive pendant le cours du soir :

Quelle formule mathématique sans prétention d'exactitude parfaite pourrait calculer la différence de température entre un point dans la vallée et un autre en altitude?

Conséquence pratique: nous partons le matin à une température donnée à l'hôtel, comment dois-je m'habiller si je monte à 2700 m d'altitude?

Après avoir échangé ensemble sur les différents facteurs qui agissent sur les changements de température causés par l'altitude (sans entrer dans les détails de la composition de l'air, de facteurs influant sur la température), le groupe a retenu les éléments suivants:


- il faut connaître l'altitude des deux points.
- il faut connaître la température de la vallée où est l'hôtel.
- il faut savoir à quelle vitesse la température baisse sur quelle distance quand on monte en altitude.

Pour le dernier point, le professeur explique qu'on parle de gradient thermique adiabatique (très important en météorologie et navigation aérienne ou maritime). Il est variable suivant les reliefs, la latitude, les masses d'air etc.

Par commodité, on l'a fixé au début à - 1°C pour 100 m. Le taux moyen souvent mentionné est de - 6° C / km. Mais dès que la pression atmosphérique change, ce gradient varie fortement.

Deux tendances se dégagent dans le groupe :
- ceux qui recherchent une formule linéaire
- ceux qui procèdent par déduction et arrivent à peu de chose près à une température

Ausgehend von :

- der Höhe des Tals = H1
- der Höhe des Gipfels = H2
- dem atmosphärischen Temperaturgradient bei 1 °C je 100 m = g
- der Temperatur unten im Tal beim Hotel = x
- der zu berechnenden Temperatur auf dem Gipfel = y


ergibt sich die Formel:




Die Höhe von Hallstatt beträgt 511 m ü. A., die Hunergkogel-Station liegt bei 2686 m. Man nehme einen Temperaturgradient von 0.68°C und eine Temperatur im Tal bei 12° C.
y = 12 - [ (2686-511)/100 x 0,68]
y = 12 - [21,75 x 0,68]
y = 12 - 14,79
y = - 2,79 ° C

Wir müssen einen dicken Anorak, eine Wollmütze mitnehmen!!!
Le panneau d'affichage de la station indiquait -2 ° C, on peut penser que cela tient au fait que nous ne connaissons pas le gradient thermique exact pour ce secteur et la configuration atmosphérique locale. Mais on n'était pas bien loin !
Pour aller plus vite, d'autres élèves moins attirés par la formule linéaire, ont globalement calculé le nombre d'intervalles de 100 m entre l'altitude H1 et H2 et l'ont mulitplié par un gradient commode à - 1 ° C. On retranche ensuite presque la moitié pour se rapprocher d'une tendance (0.6° C est en effet plus proche de 0,5 °C que de 1°C) .
H2 - H1 = 2686 - 511 = 2175 m de différence, soit environ 22 intervalles de 100 m, soit 22° à retirer. 12 - 22= -10 soit environ - 4 °C au point le plus haut.
C'est un peu plus froid qu'avec la formule, mais on a également compris qu'on aurait froid en altitude cette journée-là!

Echos voyage article 8 concepts appris: sel et histoire

Journée thématique du mercredi 29.09.10

demi-journée thématique : sel

Saline (die Saline) : entreprise de production du sel

Halite (das Steinsalz) : appelée également sel gemme, c’est un dépôt de minerai contenant une grosse concentration de sel comestible. C’est un sel de terre comme à Hallstatt.

Puits salé (die Solequelle) : puits ou source dont l’eau contient une quantité de sel plus ou moins importante. On extrayait le sel par ébullition dans des chaudières chauffées au bois.

Saumure (die Sole) : liquide fortement saturé en sel.

Saumoduc (die Soleleitung) : Un saumoduc est une canalisation destinée à transporter de la saumure. A Hallstatt, ils furent en bois pendant des siècles.

Flottage (die Flößerei) : Le flottage du bois est l'une des plus anciennes méthodes de transport sur de longues distances en utilisant la pente naturelle des cours d’eaux.

Demi-journée thématique: protohistoire et histoire médiévale

La culture de Hallstatt : le premier âge du fer est une période succédant à l'âge du bronze final et précédant la période de La Tène ou Second âge du fer (fin de la Protohistoire). Il tire son nom de celui d'un site archéologique qui se trouve à Hallstatt dans le Salzkammergut en Autriche.

Fibule (die Fibel) : une agrafe, généralement en métal, qui sert à fixer les extrémités d'un vêtement. Elle est généralement considérée comme l'ancêtre de l'épingle de sûreté.

Privilège (das Privileg, das Privilegienrecht) : une disposition juridique conférant un statut particulier. A Hallstatt, les sauniers avaient des privilèges par rapport aux autres catégories professionnelles en raison de la pénibilité de leur travail.

Franchise (das Stadtrecht) : Au Moyen Âge, les franchises étaient accordées aux villes par des chartes octroyées par les souverains (ducs, rois, empereurs) et leur garantissaient la jouissance d'un certain nombre de libertés. Les habitants étaient très attachés à ces franchises, et prenaient soin de les faire confirmer, chaque fois que cela était nécessaire.

Ossuaire (das Beinhaus, der Karner) : Dans les cimetières d'Europe, on trouve des ossuaires sous la forme de petites chapelles, destinées à recevoir les ossements que l'on a exhumés des tombes dont la concession a expiré, lorsque la place vient à manquer pour inhumer de nouveaux défunts. C’est le cas à Hallstatt.

Echos voyages article 7 concepts appris : tectonique

Thématique: Tectonique des plaques

Tectonique des plaques (Die Plattentektonik): Ensemble des mouvements et des dislocations agissant sur les plaques plus ou moins rigides qui constituent la lithosphère.
lithosphère (Die Lithosphäre) : Désigne l’enveloppe solide de la Terre constituée par la croûte et le manteau supérieur et divisée en plusieurs plaques qui se déplacent les unes par rapport aux autres.

Orogénèse (Die Gebirgsbildung, Orogenese): ensemble des événements aboutissant à la formation d’un système montagneux

Océan Thétys (die Thetys) : L'océan Téthys est un paléo-océan (donc qui n’existe plus) qui s'est ouvert d'Est en Ouest du Permien supérieur au Jurassique moyen. Il s'est formé à travers la Pangée, séparant les continents Gondwana au Sud, et Laurasia au Nord. C’est lui qui est à l’origine des sédiments et des fossiles du Dachstein.

Nappe de charriage (Die Überschiebung): ensemble de terrains qui a été déplacé et est venu recouvrir un autre ensemble dont il était très éloigné à l'origine (suite à orogénèse ou mouvement tectonique ). C’est le cas de la nappe à l’origine des Alpes calcaires du Nord dont le Dachstein est le dernier massif à l’Est.

Echos voyage article 6: concepts appris glacier

Demi-journée thématique sur le glacier :


Karst glaciaire (der Glaziokarst) : karst dont l’origine de l’érosion provient essentiellement des glaciers à l’époque des glaciations. Sont caractéristiques de ce karst les dolines plates, les grands gouffres verticaux et les les chevauchements de couches érodées.

cryoclastie (die Frostsprengung, Kryoklastie, Gelifraktion) : La cryoclastie( ou gélifraction) est un processus qui altère le sol rocheux par des cycles de gel et de dégel de l'eau à l'intérieur du sol., essentiellement des fissures.

Zone d’alimentation (das Nährgebiet): partie supérieure du glacier où la neige tombe suffisamment dans l’année pour alimenter et faire survivre le glacier.

Zone d’ablation (das Zehrgebiet) : zone inférieure du glacier où la neige, le névé et la glace fondent en quantité plus ou moins importante pendant la saison chaude.

Cirque (das Kar, der Gletscherkessel) : une dépression de forme semi-circulaire, entourée de versants raides, que l’on trouve en montagne, qui est ou qui a été occupée par un bassin d’alimentation glaciaire.

Vallée en U (das Trogtal) : vallée glaciaire, en auge, ou auge glaciaire, avec des flancs abrupts et un fond plat qui s’oppose à la vallée en V d’origine fluviatile.

Crevasse en V (Die V-förmige Gletscherspalte): crevasse d'un glacier dont la partie la plus large est au sommet du glacier, plus ou moins visible suivant la taille ou la couche de neige par dessus (Schneebrücke)

Crevasse en A (Die A-förmige Gletscherspalte) : crevasse à l'intérieur du glacier, généralement invisible depuis le sommet du glacier, elle se forme au moment où le glacier franchit un obstacle du sous-sol.

Echos voyage article 5: concepts appris karst

Les concepts appris pendant le séjour

Demi-journée thématique : paysage karstique

Karst (der Karst): un karst est un massif calcaire dans lequel l’eau a creusé de nombreuses cavités. On parle de massifs ou reliefs karstiques

Lapiaz (die Karre) : forme d’érosion de la roche résultant d’un ruissellement (formes : rigoles, fissures, crevasses). On en trouve beaucoup sur le plateau du Krippenstein.

Grotte (die Höhle) : cavité souterraine de taille variable dont l’ouverture éventuelle est le plus souvent dans la paroi.

Gouffre (der Schacht) : une cavité souvent d'origine karstique dont l'entrée s'ouvre dans le sol (par opposition à une caverne ou une grotte.

Doline (die Doline) : Dépression du terrain due à la dissolution de la roche mère. Dans le karst, elle prend souvent une forme ronde en entonnoir.

Fissure: (Der Riss / der Spalt / die Fuge) : petite fente, entaille dans la roche jouant un rôle important dans l’infiltration des eaux de pluie ou de fonte.

Ponor (die Schwinde) : Un ponor est un trou par lequel les eaux peuvent s'évacuer dans le sous-sol.

Gorge (die Klamm) : forme d’érosion du sol rocheux caractérisée par des falaises très hautes plus ou moins inaccessibles.

Exsurgence (ou résurgence) (die Karstquelle) : il s’agit d’une source dont l'eau provient d'une rivière ou d'un réseau endogène d'un massif, généralement calcaire, comme au Dachstein.

Ravinement (Die Rinnenerosion, Grabenerosion): Sillons creusés sur les terrains en pente par les eaux de ruissellement.

Phase expérimentale:
Pour mieux se rendre compte de la nature friable du calcaire, le groupe a ramassé des échantillons de roche sur place. Pendant le cours du soir, le professeur a mélangé ces pierres avec d'autres exemplaires (gneiss, granit, grès des Vosges). Les professeurs de chimie a donné de l'acide chloridrique dont un groupe d'élèves a déposé une goutte sur chaque pierre.
Seules les pierres calcaires ont réagi en moussant au contact de l'acide.

A notre grande surprise, le groupe de travail a rapidement trouvé l'origine de l'acidité dans le cas de l'érosion du calcaire du Dachstein dans la nature. Il y a un lien avec le CO2!
En effet, il y a dissolution du dioxyde de carbone et dissociation aqueuse de l'acide carbonique.

samedi 2 octobre 2010

Echos voyage article 4 : grotte de glace






La glace n'est pas toujours d'origine glaciaire! Dans le massif du Dachstein comme dans celui du Tennengebirge, on peut visiter des grottes envahies de glace. Le phénomène est rare, il n'y en a que quelques-unes dans le monde, mais déjà trois en Autriche dans le même secteur.

Ecoutons la réaction d'une élève de 4ème 3

L'équilibre est fragile. La moindre variation de la température moyenne annuelle à l'extérieur de la grotte ferait fondre la glace à l'intérieur. Il faut éviter de penser que la grotte se remplit de glace en hiver et qu'elle fond en été. En réalité, les eaux d'infiltration et de fonte gèlent au printemps et le pic de fonte est vers fin septembre. Néanmoins il gèle plus d'eau qu'il n'en fond pour l'instant. Les facteurs favorables au gel de l'eau d'infiltration sont la circulation d'air froid et d'air chaud en alternance suivant les saisons, la roche, la forme de la grotte et la température annuelle moyenne à l'entrée de la grotte.
(Photos de Lucas Pin)

Echos voyage article 3: le sel à Hallstatt

Le sel est très présent pendant un séjour à Hallstatt. Le nom du lieu contient le nom d'origine celtique "haal" signifiant "sel".
La mine de sel de Hallstatt est la plus ancienne au monde encore active puisqu'on y a retrouvé des traces d'exploitation depuis 7000 ans. Elle est liée à la culture dite "de Hallstatt", phase transitoire entre l'âge de bronze et l'âge de fer. C'est un scientifique suédois qui a proposé au XIXème siècle l'appellation éponyme de Hallstatt pour nommer l'âge de fer I après la découverte spectaculaire de milliers de tombes dans la vallée haute au-dessus du village.

On écoute des réactions d'élèves de 4ème 3 et 4.

Elève 1
Elève 2
Elève 3
Elève 4

Les élèves ont également découvert que la Moselle actuelle faisait partie du territoire d'expansion de la culture de Hallstatt dans sa partie la plus à l'ouest. Notre département partage également avec Hallstatt l'exploitation du sel à l'âge de fer, mais par une technique différente: le puits salé et le briquetage.

Echos voyage article 3 : Notre Jutel

Où logions-nous?
Im Jutel Obertraun. Ecoutons un élève de 4ème 4 nous en parler.

Ecouter l'élève


Contexte: (socle commun) entraînement à l'invertion en public, exprimer une impression et adopter une démarche cohérente et structurée pour arriver à un résultat ou une démosntration. Il s'agit pour tout le monde d'une première expérience. Nous avons donc surtout travaillé les aspects techniques indépendamment de la langue. Merci de votre compréhension

Echos voyage article 2

Comment se déroule une journée au Jutel ?

Deux élèves de 4ème 4 nous racontent le planning d'une journée type pendant notre séjour.


Ecouter l'élève1 Ecouter l'élève 2


Contexte: (socle commun) entraînement à l'invertion en public et adopter une démarche cohérente et structurée pour arriver à un résultat ou une démosntration. Il s'agit pour tout le monde d'une première expérience. Nous avons donc surtout travaillé les aspects techniques indépendamment de la langue. Merci de votre compréhension

vendredi 1 octobre 2010

Echos voyage article 1 : socle commun

Les voyages permettent d’évaluer certaines compétences du socle commun, celui de l’Autriche a porté sur les compétences suivantes :

Compétence 3 - Les principaux éléments de mathématiques et la culture scientifique et technologique

- Raisonner, argumenter, démarche expérimentale (C3)

Compétence 6 - Les compétences sociales et civiques

- Respecter les règles de la vie collective

- Comprendre l’importance du respect mutuel et accepter toutes les différences.

- Respecter comportement favorables à sa sécurité

Compétence 7 - L’autonomie et l’initiative

- Manifester curiosité, créativité, motivation, à travers des activités conduites ou reconnues par l’établissement.
- Assumer des rôles, prendre des initiatives

Les deux professeurs ont d’abord procédé à une première évaluation sur la base de leurs observations sur le terrain, puis ils ont reçu les élèves un par un pendant un quart d’heure à l’avant du bus durant le trajet de retour. Ce fut un échange informel sur les points positifs et négatifs du travail et du comportement, sur les aspects où les progrès sont souhaités et facilement réalisables.

Il était important pour les évaluateurs de vérifier que les élèves avaient conscience de leurs compétences réussies ou non validables dans l’immédiat. Il a été remarqué que certains élèves doivent continuer à s’entraîner à s’auto-évaluer, à s’exprimer sur soi sans excès dans un sens comme dans l’autre.
Nous espérons qu’ils tiendront compte des remarques et des conseils que nous avons dispensés pendant cet entretien.

En résumé :
100% des élèves ont validé le respect des règles de sécurité
58% des élèves ont validé le respect mutuel et l’acceptation des différences
58% des élèves ont validé la manifestation et l’expression de leur motivation/ intérêt
50% des élèves ont validé le respect des règles de vie collective
41 % des élèves ont validé la compétence sur la prise d’initiative
25 % ont validé la compétence sur le raisonnement et l’argumentation

On a remarqué que le groupe de SE de cette année est parti pratiquement un an plus tôt que d'habitude, en fin de 5ème plus qu'en fin de 4ème.

Mais globalement, le groupe a été très sympathique, l'ambiance a été positive, de nombreux élèves furent très communicatifs et charmants. Nous espérons que les élèves sauront tirer profit de cette expérience. Il y aura d'autres voyages et sorties dans d'autres matières pour valider les compétences manquantes. Il est important que chacun sache prenne ses repères en fonction de situations vécues.