jeudi 29 décembre 2011

Rückmeldung Rothenburg 8 Fiona


Wir sind um 19 Uhr an der Jugendherberge angekommen. Es war draußen kalt und wir waren froh im Gasthaus zu sein, um uns zu wärmen. Nach dem Empfang sind wir in das Zimmer gegangen. Es war schön. Es gab 2 Etagenbetten und 1 normales Bett in unserem Zimmer. Als wir endlich eingerichtet waren, sind wir essen gegangen. Die Tische waren für unsere Gruppe vorbestellt. Wie richtige Könige ! Auf der Speisekarte gab es Salate, Spagetti Bolognese usw... Nach dem Essen haben wir noch die Stadt besichtigt. Und danach sind wir in das Zimmer zurück und haben wie die Verrückten gemacht bis 22:30 Uhr. Um 23 Uhr sind wir schlafen gegangen. Das war ein langer und schöner Tag, aber auch anstrengend!

Fiona Griesbaecher 4°3

jeudi 8 décembre 2011

Socle commun - sortie Rothenburg

Les compétences 6 et 7 du socle commun

Les élèves ont été informés en détail dès le départ à 8h00 sur les compétences que les professeurs accompagnateurs valideraient pendant le séjour. Ils ont été également informés sur la discussion personnelle qu'ils auraient au retour avec les deux professeurs afin de les laisser s'exprimer eux-mêmes sur les compétences qu'ils pensent avoir validées. L'échange permet de compléter les observations des enseignants réalisées de manière récurrente avec une réunion bilan pour les activités de la journée, puis une autre sur les comportements pendant la nuitée.

Les résultats sont très bons car les élèves ont manifesté un grand intérêt pour les activités, ils ont adopté une attitude responsable et autonome à chaque fois que le groupe visitait un lieu ou devait suivre les explications d'un guide. Les déplacements se sont faits dans le respect des règles et les quelques tâches à réaliser à l'auberge de jeunesse l'ont été sans intervention des professeurs.

Les progrès potentiels que les élèves ont eux-mêmes mis en évidence portent surtout sur les moyens de manifester sa curiosité et sur les initiatives qu'ils auraient pu davantage prendre.

Voici les statistiques finales :
Sept compétences susceptibles d'être validées :
Compétence 6
- connaitre et respecter la vie collective : 85 % des élèves l'ont validée.
- comprendre l'importance du respect mutuel et accepter les différences : 85% des élèves l'ont validée.
- connaitre les comportements favorables à sa sécurité : 100% des élèves l'ont validée.
- s'impliquer dans un projet collectif : 85% des des élèves l'ont validée.

Compétence 7
- Savoir travailler en équipe : 95% des élèves l'ont validée.
- manifester de la curiosité pour les activités proposées par l'établissement: 75% des élèves l'ont validée.
- savoir prendre des décisions et des initiatives : 60% des élèves l'ont validée.

Rückmeldung Reise nach Rothenburg 7


Pourquoi Rothenburg est-elle encore si intacte?

Rothenburg, contrairement à la plupart des cités médiévales et impériales de langue allemande, y compris en Alsace, a échappé à la destruction par le heureux hasard de deux événements.

1) Le siège Tilly en 1631 et la Guerre de Trente Ans (1618-1648)

Aujourd’hui, c’est plutôt une histoire aux allures de légende qui explique pourquoi Rothenburg a survécu à la folie destructrice de la guerre de Trente ans car, à cette époque, une cité assiégée était rasée et incendiée, les hommes en âge de combattre exécutés. On raconte qu’en 1631 les membres du Conseil (donc l’équivalent du gouvernement aujourd’hui) avaient accueilli les troupes du vainqueur, le maréchal Tilly, avec un énorme verre rempli de vin local. Constatant que le verre n’était pas vide, après que lui et tous ses officiers avaient bu, Tilly annonce qu’il épargnerait la cité de la destruction si un membre du Conseil arrivait à vider en une seule fois le verre de vin d’une contenance de 3,25 litres. C’est l’ancien maire Nusch qui releva et gagna le pari.

Les troupes de Tilly restèrent néanmoins dans la cité comme quartier d’hiver et la quittèrent exsangue et misérable puisqu’à cette époque l’obligation de nourrir et d’entretenir les troupes de passage dans une cité incombait aux habitants. La ville gardera ses fortifications, mais perdra encore plus de population après les ravages de la peste noire en 1634. La ville ne s’agrandira plus à partir du XVIIème siècle.

2) L’intervention du Vice-Secrétaire d’Etat à la Guerre John J. Mc Cloy en 1945.

En 1945, un escadron américain bombarde une première fois la ville médiévale avec 16 avions : l‘hôtel de ville et 5 bâtiments officiels, environ 306 maisons et 9 tours de guet partent en flammes pendant qu’environ 750 m des murs d’enceinte sont détruits. Mc Cloy, futur Haut-Commissaire de l’Allemagne occupée, conscient de la valeur historique et architecturale de Rothenburg comme patrimoine de l’humanité, ordonna au général Jacob L. Devers de ne pas prendre la ville par l’artillerie. Parallèlement le Major allemand Thömmes refusa de suivre l’ordre d’Hitler de combattre jusqu’au dernier homme et jusqu’à l’anéantissement total du peuple allemand. Le refus de l’acte extrême des deux côtés permis à Rothenburg de s’en sortir à moindre frais. Les troupes américaines du 12ème régiment d’infanterie de la 4ème division occupèrent la ville en avril 1945 et en novembre 1948, Mc Cloy est déclaré « Honorable Protectorate of Rothenburg ». La reconstruction de la partie détruite se fera grâce aux dons et aux bénévoles internationaux qui ont prêté main forte.

(Résumé de l'activité du mercredi matin conduite par le professeur d'histoire pendant la marche sur 40 % du chemin de ronde autour de la ville - Nous apportons quelques compléments d'information pour les parents et les élèves, et bien sûr pour les autres lecteurs intéressés)

Site Wikipedia sur John McCloy : http://en.wikipedia.org/wiki/John_J._McCloy

Rückmeldung Reise nach Rothenburg 6




Touristes japonais à Rothenburg

Les élèves ont tous été frappés par la forte présence des touristes japonais à « Rotenburuku » et du même coup, ils ont été confrontés à la différence socioculturelle, l’une des compétences du socle commun que nous avions l’intention d’évaluer. Les Japonais nous ont finalement bien aidés dans notre tâche puisque le mot « japonais » est devenu un leitmotiv dans les discussions, y compris dans les réactions de notre guide l’après-midi, gênée par le bruit d’un guide parlant fort, mais aussi par les déplacements des colonnes interminables de photographes amateurs frénétiques rattrapant le peloton à la queue leu leu.

Il est vrai que la première réaction moqueuse de certains élèves du groupe français est due à l’effet de surprise. Vu les conditions climatiques du séjour, nous étions quasiment les seuls touristes avec les groupes japonais (des adultes en fait). Dans l’auberge de jeunesse, il y avait également un gros groupe de jeunes adultes japonais à l’étage du dessus. Très rapidement, des élèves ont fait part de leur surprise de voir les traductions en japonais dans les vitrines du musée de la torture (Allemand, anglais, japonais), mais aussi dans les magasins courants. Contrairement aux grandes métropoles touristiques où les multiples communautés se côtoient et se mélangent, ici dans une si petite ville médiévale en rase campagne, les Japonais attirent l’attention par leur domination numérique. Nombreux furent les élèves qui se demandèrent pourquoi ils viennent si nombreux dans cette ancienne cité impériale en plein mois de décembre.

En réalité, s’ils étaient venus 10 ans plus tôt, ils en auraient vu encore plus. C’est en l’an 2000 que le pic des visiteurs nippons a atteint son point culminant : plus de 200 000 Japonais sont venus à Rothenburg. En 2009, ils représentaient encore 12% de tous les visiteurs. Depuis, la tendance vers la baisse s’accentue : en 2010, 110 000 visiteurs japonais sont venus à Rothenburg (soit 10 fois la population de la ville), ce qui représente 560 000 nuitées dans les hôtels et auberges. Les responsables du tourisme local craignent une chute des visiteurs japonais à cause des récentes catastrophes qu’a connues ce pays. Cela dit, ils soulignent que le gros des touristes nippons vient des régions non touchées par le tsunami comme Nagona ou Osaka. Le nombre devrait donc se stabiliser. Sachant que Rothenburg est une toute petite ville pour les Allemands, on ne peut, en effet, que s’étonner du fait qu’elle accueille l’équivalent du tiers des visiteurs japonais de la ville de Paris des années 2000.

Il y a plusieurs explications avancées. La première est d’ordre culturel. Les Japonais sont très attirés par le romantisme allemand et l’image idéalisée du moyen âge impérial. C’est déjà à l’époque d’occupation napoléonienne que l’image romantique de Rothenburg s’installe. Des peintres romantiques comme Carl Spitzweg contribuent à lui donner ce cachet idéalisé de ville modèle des temps anciens chers aux romantiques. Des lois sont votées dès le XIXème siècle pour empêcher qu’on touche au bâti au sein même de la ville. La modernisation se fera à l’extérieur des enceintes. De la même manière que les Français se focalisent sur les samouraïs, de la même manière les Japonais s’émerveillent devant l’architecture civile et militaire des cités médiévales germaniques avec pour fond culturel le modèle chevaleresque et courtois qu’ils retrouvent en masse dans leur pays dans les jeux vidéo ou les BD. De même, le fait que le domaine des jeux des Japonais passent souvent par les représentations de l’Europe propre aux Américains, le caractère romantique de l’Allemagne médiévale à l’image des contes de Grimm s’en trouve renforcé.

La deuxième explication est économique : les Japonais fonctionnent par circuits et par le bouche à oreille. Les tours opérateurs repèrent les sites de renom, se rendent sur place et voient si les responsables locaux sont prêts pour accueillir une population à laquelle ils doivent s’adapter un minimum. Dès qu’un site a montré sa capacité d’accueil et sa bonne volonté, il entre dans les sites incontournables des circuits. Le nom du site entre dans la catégorie prisée des lieux internationaux dont le nom évoque quelque chose au Japonais moyen par effet de mimétisme et de répétition.

La troisième explication est d’ordre sentimental et historique : les Japonais sont notoirement attirés par ce qui est authentique, visible et identifiable. Leur programme étant chargé, on élimine les sites de second rang : s’ils recherchent une ville médiévale, autant qu’elle soit la plus proche possible du passé. Les Allemands, contrairement aux Français dans le domaine de l’archéologie, préfèrent la tendance de la reconstruction des sites quitte à légèrement modifier l’aspect initial par manque de preuve ou de source. Mais le Japonais comme l’Allemand se sentent plus à l’aise avec un site qu’on peut visualiser. Quelques amas de pierres de taille sur le sol n’attirera pas autant les foules qu’une reconstruction aussi fidèle que possible. L’avantage de Rothenburg est qu’elle n’a pas été détruite et que les sources écrites sont très nombreuses. L’authenticité est acquise.

NB : le mot en caractères japonais est le nom Rotenburuku (Rothenburg)

Rückmeldung Reise nach Rothenburg 5


Les réactions des élèves de la chambre 8 – Mardi 6/12/2011

Aspect particulier relevé : les punitions infligées aux mauvais élèves

Le voyage a été long, mais nous avons été heureux d’arriver à Rothenburg. En premier, nous avons visité le musée de la Torture et du Crime. Nous avons découvert les différentes techniques de torture utilisées pour soumettre les suspects à la « question ».

Par ailleurs, nous avons découvert les punitions données aux élèves irrespectueux. Nous sommes vraiment heureuses de ne pas avoir été élèves à cette époque où l’âne de la honte pour les paresseux, le bonnet d’âne pour les cancres, la fessée, la trique ou la bûche étaient monnaie courante. Cette dernière était destinée aux enfants qui n’apprenaient pas leurs leçons ; ils devaient s’agenouiller sur la partie saillante d’une bûche triangulaire tout en récitant ou réapprenant la leçon mal apprise.

En sortant du musée, nous avons été à la fois surprises et enchantées de voir de la neige tomber en abondance. La neige a accompagné notre visite guidée de la cité impériale.

Notre séjour a très bien commencé grâce à la bonne humeur et l’enthousiasme de chacun.

Lien : Site pour enfants sur les punitions corporelles : http://www.hamsterkiste.de/06/Schule/090.html (Photographie de la maquette du musée)

Rückmeldungen Reise nach Rothenburg 4


Réactions de la chambre n° 2 – Mardi 6/12/2011

Aspect particulier relevé : Weihnachtsmarkt und –dorf.(Image site Käthe Wohlfahrt)

Heute haben wir das Kriminalmuseum besucht. Dort haben wir Foltergeräte gesehen. Wir haben dann gelernt, wie die Personen im Mittelalter bestraft wurden. Es war schrecklich. Danach haben wir die Stadt besichtigt. Wir sind durch die ganze Stadt gegangen, obwohl es kalt war und geschneit hat.

Bevor die Führerin gekommen ist, haben wir ein Foto mit dem Weihnachtsmann gemacht! Aber er hat uns leider kein Geschenk gegeben, nur den kleineren Kindern!

Zum Schluss waren wir von dem Weihnachtsdorf beeindruckt. Auf dem Marktplatz gab es auch einen Weihnachtsmarkt, wie wir ihn im Elsass gewohnt sind: Stände mit Glühwein, Dekorationen, Süßigkeiten, usw.. Am Abend war die Stadt schöner oder weihnachtlicher, weil sie beleuchtet war.

Am Marktplatz stehen Patrizierhäuser, die wir schnell identifiziert haben, weil sie einen Treppengiebel haben. Mit der Beleuchtung sahen sie sehr schön aus.

Rückmeldung Reise nach Rothenburg 3


Réactions de la chambre 4 – mardi 6/12/2011

Aspect particulier relevé : die Schandmasken.

Die Reise war gut. Der Bus war sehr komfortable und es gab eine sehr gute Stimmung. Der Lehrer hat den Tagesablauf erklärt und eine Stunde lang alle Unterrichtsstunden von November zusammengefasst. Wir haben eine schöne Zeit verbracht.

Das Museum handelte über die Kriminalität im Mittelalter. Im Erdgeschoss haben wir über die Folter gesprochen. Im ersten Stockwerk waren die Bestrafungen, zum Beispiel mit den Schandmasken für Frauen. Zunge mit langen Ohren charakterisieren die Schwatzsucht, also für die Frauen, die zu viel sprechen! Oder wir fanden noch die Schandflöte für die schlechten Musikanten erstaunlich.

Das Weihnachtsdorf von Käthe Wohlfahrt war sehr schön, es war etwas teuer, aber toll.

Das Zimmer ist schön, wir werden bestimmt gut schlafen.